Ces Nets sont bluffants; Joe Harris : « Nous avions quelque chose à prouver »
Face aux Sixers les Brooklyn Nets ne partent pas favoris, mais cette saison les New Yorkais prennent un malin plaisir à déjouer les pronostics et hier soir à Philadelphie ils ont créé une nouvelle surprise en dominant avec la manière les Sixers dans le Game 1. C’était une première pour beaucoup d’entre eux, mais ils ont géré à merveille l’événement. Cela aurait vite pu mal se goupiller puisqu’ils ont mal entamé le match, très maladroit, mais ils n’ont pas paniqué et sont revenus rapidement à hauteur avant de prendre définitivement les commandes en fin de premier quart sur un énorme run, un 20-1.
« Nous n’avons pas perdu notre sang-froid. Avec ce public et cette équipe, tu as peur qu’ils te mettent KO très rapidement. » Kenny Atkinson
Quand les Sixers sont revenus en troisième quart, ils ont su à chaque fois répondre et n’ont pas craqué. Ils ont maîtrisé leur sujet jusqu’à la fin face à des 76ers à côté de la plaque.
Nous avons pris quelques coups, quelques runs, mais nous avons gardé notre calme. Il y a d’énormes progrès. Plus tôt dans la saison, quand nous étions en difficulté dans ce genre de matchs où nous étions en tête, nous commettions des ballons perdus qui coûtaient cher, nous prenions de mauvais tirs. Mais notre maturité collective est tellement meilleure désormais. Nous avons bien terminé le match. » Kenny Atkinson
Donnés perdants, ils ont tous su répondre présent pour aller chercher une magnifique victoire, qui leur permet de rêver un peu plus
« Pour beaucoup d’entre nous c’était notre première, donc c’est toujours spécial, quelque chose dont il faudra se rappeler et apprécier. » D’Angelo Russell
« Nous avions quelque chose à prouver. Nous sommes arrivés ici en voulant prouver quelque chose. » Joe Harris
Le banc a été la clé pour les Nets, c’est notamment lui qui a permis le gros run, sous l’impulsion d’un excellent trio Caris LeVert (23 points à 8/18 dont 3/3 à 3-pts), Spencer Dinwiddie (18 points à 6/14) et Ed Davis (12 points et 16 rebonds). Alors que Joel Embiid avait démarré très fort en provoquant beaucoup de fautes en début de match, l’entrée de Davis a fait énormément de bien.
« Ça a changé le match. Jarrett (Allen) avait des soucis de fautes et Ed a été la clé. Il nous a donné la présence physique dont nous avions besoin, évidemment avec des rebonds, et il a fait du super boulot sur Embiid et Boban. Il a changé le match. Puis Caris a fait du super boulot. Je trouve qu’il a aussi changé le match avec ses qualités athlétiques, son énergie, sa vitesse. » Kenny Atkinson
LeVert et Dinwiddie ont abusé les Sixers sur les pénétrations et jamais les hommes de Brett Brown n’ont pu les ralentir.
« Oui, surtout avec la second unit. Il y a beaucoup de matchups que nous aimons exploiter. Spencer et moi essayons d’entrer en jeu et d’apporter de l’énergie par tous les moyens et ça a fonctionné. » Caris LeVert.
Il y a un autre remplaçant qui a joué un rôle capital, c’est Jared Dudley. Pourtant à y regarder sa ligne de stats (4 points à 0/2 et 4 passes), c’est difficile à imaginer, mais son plus/minus de +16 rend déjà mieux compte de son impact. Le vétéran a notamment eu la lourde tâche de défendre sur Joel Embiid.
« Il est tout simplement intelligent et il a ce jeu physique qui lui permet de défendre sur des 5. Il faut donner du crédit à Coach Kenny. Il n’y a pas beaucoup de coachs qui auraient mis un mec lent de 2m01, 108 kilos, sur Joel Embiid, mais il l’a fait. C’est JD. Nous l’appelons le grand-père. Mais il étudie le plan de jeu, il regarde des vidéos et il connait le jeu. » DeMarre Carroll
Via NY Post