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Fred VanVleet : « Je ne suis pas supposé être ici et de ce fait je n’ai rien à perdre »

Le meneur des Raptors Fred VanVleet joue un rôle très important pour sa franchise depuis le début des playoffs, et notamment lors des deux derniers tours. C’est lui qui est chargé de défendre sur Stephen Curry quand il est sur le terrain et, même s’il ne peut évidemment pas l’empêcher de marquer à tous les coups, il lui rend les choses très difficiles.

« C’est dur, c’est dur. Il ne s’arrête jamais de bouger et reçoit un million d’écran. Il tire de partout, je dois rester concentré et me battre pour traverser ces écrans et pouvoir lui mettre la pression. Je dois être dans le match mentalement et ne pas lui donner le moindre espace. C’est une grosse mission, mais en tant que compétiteur, jouer contre les meilleurs, aller sur le terrain et voir comment vous vous en sortez est tout ce que vous pouvez demander. » Fred VanVleet.

Et s’il est devenu un des joueurs préférés des fans des Raptors grâce à sa mentalité et sa combativité, ce n’est pas un hasard. Le jeune homme de 25 ans n’a pas eu une enfance facile à Rockford (Illinois), avec notamment le meurtre de son père quand il avait cinq ans. Mais il a réussi à s’en sortir grâce à son talent pour le basket qui lui a permis de décrocher une bourse.

« C’est du bonus pour moi. Je ne suis pas supposé être ici et de ce fait je n’ai rien à perdre. Je vais sur le terrain, je joue chaque match et j’essaie de ne pas avoir peur, de jouer chaque rencontre comme si c’était la dernière en raison d’où je viens. C’est du basket. Mon père a été assassiné, j’ai perdu des amis. Des enfants avec qui j’ai grandi n’ont pas dépassé le lycée. La prison, la mort et les fins malheureuses. Quand vous grandissez dans cet environnement et que vous allez à l’université gratuitement vous vous dites : « Oula, je vais faire ça ? » Je vais aller en cours, jouer au basket, aller en NBA et être payé des millions ? » Fred VanVleet.

Mais à la fin de son cursus à Wichita State, le meneur n’a pas réussi à convaincre les franchises NBA de sa valeur. Il n’a donc pas été drafté et a dû se rendre au camp d’entrainement des Raptors sans aucune garantie de décrocher un contrat. D’autant plus que la franchise canadienne avait déjà trois meneurs sous contrat à l’époque : Kyle Lowry, Cory Joseph et Delon Wright.

« Je devais me faire une place, je n’avais pas le choix. Échouer n’était pas une option. C’était ma mentalité au moment d’entrer sur le terrain, je devais donner tout ce que j’avais pour n’avoir aucun regret. Je savais que j’avais une chance, je suis allé sur le terrain, je me suis bougé le cul et ça a payé. » Fred VanVleet.

Lowry est toujours là, mais les deux autres ont quitté le Canada depuis. Alors que VanVleet a signé l’été dernier une extension de contrat de deux ans et 18 millions de dollars. Cet argent, VanVleet le doit en grande partie grâce à sa mentalité. Mais ça, ce sont ses coéquipiers qui en parlent le mieux.

« Il a cette mentalité en lui, « je suis parti de rien et je suis là, je ne suis pas supposé être là et je n’ai peur de rien ». C’est ça le mieux chez lui. Il continue de travailler, de progresser de se donner sur le terrain. Il est meilleur que moi au même âge, il a beaucoup de potentiel et il va continuer à s’améliorer. Il ne s’arrête jamais. » Kyle Lowry.

« Il est toujours calme. C’est dingue. Je le regarde toujours quand je m’énerve moi-même et il est toujours calme, il a toujours le même comportement. On se regarde et c’est comme s’il me disait de me calmer. Fred est ce genre de joueurs que vous adorez avoir dans votre équipe. » Pascal Siakam.

Fred VanVleet tourne cette saison à 11 points, 2,6 rebonds et 4,8 passes décisives par match.

Via The Athletic.

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