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Quand Boris Diaw raconte sa première rencontre avec Tony Parker : « Je suis passé pour un con direct »

La carrière de Tony Parker est indissociable de celles de Tim Duncan, Gregg Popovich, Tim Duncan, mais aussi Boris Diaw. Boris et Tony ont partagé énormément de choses ensemble à l’INSEP, en équipe de France ou encore aux Spurs, et dans L’Equipe le Président s’est confié sur leur amitié et leur parcours. Il y raconte notamment leur première rencontre à l’INSEP

«Je suis certain que Tony ne se souvient pas de la première fois que l’on s’est rencontrés. C’est à l’INSEP, en 1998, au matin du premier entraînement. De Tony, j’en ai entendu parler. Il est surclassé. C’est une star chez les jeunes. On connaît déjà la légende. Quand j’arrive à l’INSEP avec Ronny (Turiaf), il est là depuis un an. Sur ce premier entraînement, on fait des exercices de démarquage : attraper la balle et partir en un contre un. Je me retrouve face à lui, en défense. Il fait le démarquage, il attrape la balle à une main et sans jamais la contrôler à deux mains, il me fout un lay-up sur la gueule ! Il regarde ensuite les « anciens » et il rigole. Je suis passé pour un con direct. Cette action résume bien ce qu’était Tony déjà à l’époque : quelqu’un qui avait une grande confiance en lui et énormément d’avance sur nous […] Derrière cet entraînement, on s’est retrouvés en classe ensemble. Avec Ronny. Tous les trois en 1re STT, au fond de la classe. Bon, c’était des classes de quatorze avec trois rangs. Mais on était au troisième quand même, près de la fenêtre, à côté du radiateur (sourire). TP et moi derrière, Ronny juste devant, toujours en équilibre sur les pattes arrière de sa chaise. L’image est marrante. On s’est mis à discuter et ça a tout de suite cliqué. Tony était en chambre avec « Mam » Diarra, mais on était ensemble quasi 24/24 ! Du lever à 7 heures du mat pour le petit dej jusqu’à l’étude du soir, on faisait 7h-22h ensemble, Ronny, Tony et moi, sans se lâcher ! Bon, après 22h, les chemins divergeaient un petit peu, ça dépendait d’une copine par-ci, par-là (sourire). Tony, lui, était en couple, et, du coup, ils habitaient presque ensemble.» Boris

A cette époque Tony Parker était déjà bien au-dessus du lot et ce qui impressionnant tout particulièrement Boris c’est une qualité qui fait de Tony un des meilleures de l’histoire dans le domaine : sa finition.

«Ce qui m’impressionne au début chez Tony, c’est qu’il ne se fait jamais contrer. Pourtant, il ne shoote que dans la raquette ! Il y a Vincent Marguerite et d’autres « animaux athlétiques » comme Mamoutou (Diarra) et même moi, qui arrive à contrer des gens à cette époque (sourire). Mais lui, je n’y arrive jamais. C’est un truc inné. Il a déjà son flotteur, mais il l’utilise moins qu’en NBA. À l’INSEP, il met surtout des lay-up de tous les côtés. Il se désaxe, se contorsionne et sur chaque lay-up, il finit par terre ! On lui disait : « Hé gars, tu vas te faire mal ! » Mais il n’essayait même pas de retomber sur ses pieds. Il arrivait à cent à l’heure, se contorsionnait, marquait et s’écrasait au sol. Il était constamment écorché sur les coudes, les genoux.» Boris

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