Karl-Anthony Towns estime avoir été retenu à 40% de son potentiel pour le moment en NBA
Alors que Kawhi Leonard et Paul George feront équipe aux Clippers, Kevin Durant* et Kyrie Irving à Brooklyn, Anthony Davis et LeBron James aux Lakers et James Harden et Russell Westbrook à Houston la saison prochaine, l’été a été plus calme dans le Minnesota, où Karl-Anthony Towns se retrouve bien seul.
« Le basket reste le basket. La compétition reste la compétition. Peu importe où tu es. On a tous grandi en jouant sur les playgrounds, dans les petites salles locales… tu joues dur que tu sois à Milwaukee, Minneosta, L.A. ou New York. La compétition reste la compétition. Il faut venir et être prêt à botter des fesses. C’est ma façon d’approcher les choses. Je n’ai peur de jouer nulle part. Peu importe où c’est, contre qui c’est, je vais jouer et faire de mon mieux. Je vais faire mon boulot et le faire mieux que tout le monde. C’est là-dessus que je me concentre. Je ne suis pas là pour être un show.
[…] Je pensais que dans le Minnesota, tu avais moins d’opportunités. Mais elles n’ont fait que grandir pour moi. Mettre ça sur le dos du marché ce sont des choses fausses écrites par les gens qui veulent que les plus grosses villes gardent un vivier de talents supérieur. À l’ère du digital, le talent est partout. Les entreprises savent avec qui elles veulent travailler, l’endroit n’a pas d’importance. » Karl-Anthony Towns
Les vétérans Taj Gibson et Derrick Rose ne sont plus là, Andrew Wiggins et Jeff Teague ne sont pas les leaders les plus vocaux de la ligue et Robert Covington se remet d’une opération du genou. Concernant les arrivées on trouve d’abord Jarrett Culver, 6ème choix de la drafft, puis Noah Vonleh, Jordan Bell et Jake Layman.
« On ne peut pas se précipiter et se dire qu’on va gagner 75 matchs tout de suite. On doit prendre les choses un jour après l’autre, être patients avec le processus et accepter que cela fonctionne par cycles. Je pense qu’on aura une très bonne équipe. Mon boulot en tant que leader ce sera de faire ressortir le meilleur de chaque joueur. » Karl-Anthony Towns
Autant de joueurs à qui Towns devra ainsi montrer la voie.
« Tout le monde a une approche différente, sait ce qui fonctionne ou pas. L’expérience t’apprend beaucoup, et j’ai traversé suffisamment d’expériences pour savoir ce que j’ai besoin de faire et comment le faire. Les vrais leaders sont capables de discuter avec tout le monde, de s’ajuster à la personnalité de chacun et de le montrer sur le terrain. » Karl-Anthony Towns
L’intérieur, qui n’aura pas 24 ans avant le 15 novembre prochain, entamera à la reprise en octobre la première année de son contrat max de 5 ans et 190 millions de dollars signé en septembre 2018 et sa 5ème saison NBA.
« Je suis extrêmement heureux. J’aime mon front office, j’aime mon coaching staff, je trouve qu’on a fait d’excellents moves et de très bons changements. J’aime la culture que nous avons ici. Je prévois d’être à Minnesota pour longtemps. » Karl-Anthony Towns
Malgré ses 28.1 points de moyenne après le All-Star break, il n’a pas été sélectionné dans une All-NBA Team, laissant filer 32 millions de dollars.
« Les récompenses individuelles n’ont jamais été la priorité. La priorité c’est le succès collectif. Je dois faire mieux pour mettre mon équipe en position de gagner. Ça va être fun cette année d’avoir le groupe que j’ai. » Karl-Anthony Towns
Giannis Antetokounmpo, nommé MVP de la saison 2018-19, estime avoir atteint seulement 60% de son potentiel. Towns ?
« Je pense que j’ai été retenu à 40% de mon talent. Ça va être fun de puiser un peu plus dedans avec Ryan Saunders à la barre. Je vais prendre beaucoup de plaisir à jouer plus librement et faire des choses que j’ai faites toute ma vie et que je n’ai pas encore pu faire (vis-à-vis des circonstances) en NBA pour le moment. » Karl-Anthony Towns
via The Athletic