David Griffin compare les Pelicans aux Suns de 2010
Avant d’arriver aux Cavaliers et aux Pelicans, David Griffin a fait une très longue carrière aux Suns de Phoenix, dans son Arizona natal. Il a passé pas moins de 17 saisons avec la franchise, franchissant toutes les étapes, de stagiaire à vice-président des opérations basket de 2007 à 2010. Il y a donc déjà côtoyé Alvin Gentry, et il compare justement ses Pelicans aux Suns de 2009-10, qui avaient fait un superbe parcours en atteignant les finales de conférence face aux Lakers (2-4).
« Je pense qu’une des similarités avec la version d’Alvin Gentry des Suns 2010, c’est qu’il savait qu’il avait une équipe qui allait lui répondre. Il n’était pas le coach « ne shoote pas. » Il était Alvin « sans peur. » Et il a vraiment changé cette équipe en défense pour ressembler plus à ce qu’ils pensaient qu’ils pouvaient être. Il a tiré plus de cette équipe que quiconque s’y attendait. Quand nous avons démarré cette saison-là, les gens s’attendaient probablement à ce qu’on gagne 44, 46 matchs et nous avons fini par aller en finales de conférence parce que le fit était excellent. Les pièces avaient été assemblées de façon intelligente. Et l’alchimie permet de réaliser de plus grandes choses que prévu lorsque les joueurs prennent du plaisir à jouer ensemble et sont dans le bon système. Quand je regarde le fit de notre effectif je le trouve très bon. Je pense que nous avons des joueurs avec du caractère et qui sont capables de faire bien plus que ce qui leur a été demandé par le passé, et quand je regarde Alvin, je pense qu’il est le coach parfait pour l’équipe. Donc à cet égard, cela me rappelle l’équipe de 2010. Maintenant ce à quoi cela va ressembler et les résultats pourraient être totalement différents. Mais pour ces raisons je vois beaucoup de similarités. » David Griffin
À l’heure actuelle, il est très difficile de se projeter concernant cette équipe des Pelicans, qui est clairement très talentueuse, mais difficile de dire si cela sera suffisant pour jouer les trouble-fêtes à l’Ouest ou elle est encore un peu tendre.