Vince Carter se souvient de ses « rookie duties » : « Tu fais ça à un gars aujourd’hui il va rester là à te fixer »
À l’aube de sa 22ème saison NBA, Vince Carter est revenu avec Yahoo! Sports sur ses débuts dans la ligue avec Toronto en 1998, et plus précisément sur les vétérans qui l’ont aidé à se forger dans la grande ligue.
« J’avais Charles Oakley, Kevin Willis, Dee Brown, Doug Christie et Antonio Davis. Deux ans plus tard, j’avais Dell Curry, Mark Jackson et Muggsy Bogues, donc j’étais entouré de vétérans durant mes premières années. Il y a eu Haywoode Worman aussi. Je dirais qu’Oakley a été le premier. Le deuxième jour de mon premier training camp NBA il est venu vers moi et m’a dit : ‘Je vais faire de toi un joueur NBA et t’apprendre le jeu. » Vince Carter
À l’époque, les « rookie duties » étaient un peu différents.
« C’était plus facile de nous faire faire tous les trucs de rookie à l’époque par rapport maintenant. Tout le monde doit encore ramener les donuts ça, ça n’a pas changé. Ça a disparu aujourd’hui, mais ramener le journal. Les gars voulaient le journal. Tellement de choses. Après le shootaround, ils envoyaient le ballon dans les gradins à coups de pied et on devait aller les chercher. Tu fais ça à un gars aujourd’hui il va rester là à te fixer.
Ça fonctionnait comme ça. C’est différent aujourd’hui. J’ai dû nettoyer le vestiaire plusieurs fois aussi. C’est horrible, des chaussures partout, des gens qui te donnent des trucs et il faut aller les ranger à leur place. Durant mon année rookie le matin quand on jouait à l’extérieur je devais amener les tenues d’entraînements devant les portes des chambres d’hôtel. Je devais me réveiller avant tout le monde et faire ça. » Vince Carter
En récompense, lui et Tracy McGrady pouvaient compter sur la protection d’Oakley sur le terrain.
« Tracy et moi n’avons jamais eu à nous inquiéter de rien avec Oak. Une petite altercation, du trash talk, pas besoin de lui demander d’être là. Il était déjà là. Il nous a appris à jouer, à être dur, à respecter le jeu et à ne pas se laisser marcher sur les pieds. » Vince Carter
via Yahoo! Sports