Lonzo Ball : « C’est plus facile parce que je contrôle tout maintenant, personne ne peut me dire quoi faire »
Dans le genre nouvelle qui a dû donner le sourire aux fans des Pelicans, celle sur Lonzo Ball qui ne parlerait plus à son père se pose là. L’encombrant LaVar Ball ne mettra à priori pas de bâtons dans les roues des dirigeants de New Orleans. Et même si pour le joueur en lui-même c’est sûrement un moment difficile, Lonzo a essayé de prendre sa nouvelle situation avec philosophie.
« Ça fait partie de la vie. Je grandis, il prend sa voie et moi la mienne. C’est comme ça que font les pères et leurs fils au bout d’un moment. Mais au final, il n’y a que de l’amour entre nous. Je sais qu’il m’aime et je l’aime. C’est normal qu’on ne soit pas d’accord sur tout. » Lonzo Ball.
Un des points sur lequel les deux hommes n’étaient pas d’accord c’est la marque de chaussures créée par la famille : Big Baller Brand. Lonzo s’est complètement séparé de cette dernière il y a quelques semaines, expliquant notamment que les chaussures n’étaient clairement pas prêtes à son arrivée en NBA, puis surtout le cofondateur, ami de son peur, a piqué dans la caisse. Certains estiment même que ses blessures à la cheville récurrentes venaient de là. Malgré tout, il n’a aucun regret quant à cette histoire.
« C’était différent de sortir de UCLA en portant mes propres chaussures, mais on essayait de lancer une marque. Je devais les porter, mais je ne pouvais pas jouer avec les chaussures que j’avais en NCAA, elles n’auraient jamais pu se retrouver sur les terrains NBA. Je suis heureux que nous ayons signé un contrat avec Brandblack pour que mes chaussures soient de meilleure qualité. J’ai joué avec des Kobe toute ma vie, et j’ai fini par changer en montant sur le dernière marche. C’était différent, mais je ne cherche pas d’excuses et je ne regrette rien. » Lonzo Ball.
Depuis, le meneur a décidé de s’éloigner de son père et de contrôler lui même ses affaires en signant avec Creative Artists Agency pour que la société le représente.
« C’est plus facile parce que je contrôle tout maintenant, personne ne peut me dire quoi faire. C’est ma vie, ma carrière et je prends mes propres décisions. J’ai choisi d’aller avec CAA et je pense que le fait que je devienne indépendant va me rendre la vie plus facile. » Lonzo Ball.
Lonzo Ball a donc fini par trouver un moyen de se sortir de l’influence de son père et si, comme il le dit, il ne regrette rien, il ne souhaite pas que son petit frère LaMelo Ball suive la même voie.
« Il vaut mieux qu’il suive le processus normal. Quand je suis sorti de la NCAA, on travaillait sur Big Baller Brand. Je n’ai jamais rencontré aucune marque. Je lui dis tout le temps qu’il faut qu’il prenne lui-même sa décision. Qu’il parle à Adidas, Nike, Puma… Il faut qu’il prenne tous les rendez-vous possibles. Et celui qui le voudra le plus ? Et bien il faudra qu’il aille là-bas. Je lui ai dire qu’il fallait qu’il soit certain de prendre sa carrière en main dès le départ, qu’il n’attende pas comme je l’ai fait. J’espère que ça va aider, j’ai l’impression qu’il fait attention à ce que je lui dis. Je suis excité pour lui. » Lonzo Ball.
Les deux frères ont également évoqué le jeu du plus petit et les moyens qu’il a de progresser.
« Il doit juste s’assurer qu’il fait toujours le bon choix. En ce moment, j’essaie de le faire se concentrer sur ses pertes de balle. Je sais que pour son premier match en Australie (où joue actuellement LaMelo), il en a fait deux de trop. Mais s’il reste sur la bonne voie, qu’il écoute ses coachs… Il sait qu’il est probablement le gars le plus talentueux quand il rentre sur le terrain, mais le talent ne suffit pas. En NBA, tout le monde est talentueux. » Lonzo Ball.
LaMelo Ball pourra être drafté en 2020, et sa saison sous le maillot des Hawks en Australie sera donc très importante.
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