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Best-Of Xs & Os : les meilleurs systèmes tactiques de la semaine


La NBA a repri ses droits depuis une petite dizaine de jours à présent, et les entraîneurs ont d’ores et déjà eu l’occasion de démontrer de belles palettes tactiques ou d’utiliser leurs nouveaux jouets acquis durant la free agency et à la Draft. Retour sur quelques-uns des meilleurs « sets » aperçus sur ce début de saison NBA.

 

James Borrego, la patte Spurs à Charlotte

Deuxième saison pour James Borrego à Charlotte, qui commence plutôt pas mal si on considère la perte significative de Kemba Walker durant l’intersaison. Mais Borrego, ancien assistant des Spurs, connait le secret de San Antonio : ce n’est pas forcément le talent des joueurs qui compte, mais la manière dont on les fait jouer.

Contre Sacramento, Borrego s’en remet au même système de jeu quatre fois consécutives dans le money time, faisant confiance en ses joueurs et en les légères variations tactiques qu’il peut apporter à ce même système de jeu. Sur le terrain : Rozier, Zeller, Bridges, Graham, Williams, un des pires « meilleur cinq » de NBA. Et pourtant, résultat : quatre paniers consécutifs, merci, bonsoir.

Également aperçu, un système intéressant pour libérer un corner 3 ouvert (le meilleur tir du basket) en s’agitant côté fort avant de renverser côté faible.

 

The Brad Stevens’ Touch

Tout autant décevant que ses joueurs l’an passé, le coach des Celtics a ouvert son match contre les Knicks par un système bien ficelé : je feins de jouer en triangle d’un côté, puis je reviens très vite de l’autre côté pour un Pick & Roll, et je rajoute un petit « backscreen » qui arrive depuis le corner opposé pour m’assurer que la pénétration fonctionne.

C’est la défense des Knicks en face, certes. Mais ça n’enlève rien au design du système, et surtout à l’exécution limpide des Celtics.

 

KAT trop fort pour Charlotte

Avant Joel Embiid, Karl-Anthony Towns avait déjà bastonné les Hornets.

Charlotte a d’abord commencé le match avec le grand Bismack Biyombo, mais a très vite préféré se tourner vers un line-up plus petit pour des raisons offensives. Pour compenser son manque de taille, Borrego a voulu pratiquer un « Baseline Double » : des prises à deux qui arrive depuis la ligne de fond. C’était sans compter sur les qualités de passeurs de KAT et le jeu sans ballon de ses coéquipiers.

 

Erik Spoelstra makes Heat work

Miami est la belle surprise de ce début de saison tactiquement. Avant même le retour de Jimmy Butler, le Heat proposait un jeu très aéré et espacé, un partage du ballon et une optimisation de l’espace fort intéressante.

Contre les Bucks et leur défense ultime du panier, Spoelstra et ses systèmes ont quand même réussi à scorer au cercle. Sans énormément de talent sur le terrain, un simple Pick & Roll à deux écrans permet à Miami de se libérer un 3pts ouvert puis un dunk facile.

https://twitter.com/GuillaumeBInfos/status/1188435504976539649

 

Sortie d’écran pour Khris Middleton

Mike Buddenholzer, longtemps assistant de Greg Popovich, a recyclé un des systèmes préférés de Pop pour TP : le fameur « Loop » durant lequel Parker partait démarrait sur l’aile, abandonnait la balle, se rendait sous le panier et avait alors deux options (un écran d’un côté, deux écrans de l’autre). En 2013 lorsque TP est candidat au MVP, ça « Loopait » à foison.

Sur ce même principe, Bud offre sur une remise en jeu ces deux mêmes options à Khris Middleton : soit prendre un écran de Matthews d’un côté, soit deux écrans de Giannis et Lopez de l’autre côté. Winslow se fait avoir, Miami ne switch pas, le ballon de Middleton, si.

Mike D’Antoni, encore, toujours.

Simplicité dans la créativité, ou créativité dans la simplicité. Vous le tournez de la manière dont vous le voulez, mais Mike D’Antoni c’est ça.

Houston semble être parti pour un « Ram screen » (Rivers qui pose un écran pour Tucker qui lui même pose un écran pour Westbrook) mais au dernier moment, l’action aboutit sur un simple shoot en sortie d’écran dont se charge Eric Gordon.

Démarcation pour Joe Harris

Tout n’est pas parfait pour Brooklyn sur ce début de saison, mais la créativité tactique de Kenny Atkinson n’a pas quitté le navire.

Sur une simple remise en jeu, les Nets écartèlent la défense des Pacers en envoyant deux courses de LeVert et Harris au même moment, au même endroit (autour de DeAndre Jordan, situé au « Pinch Post »). Y’a plus qu’à…recommencer à utiliser bien plus de systèmes bien dessinés.

Quin Snyder met Mike Conley dans le bain.

Après des débuts très compliqués au shoot en termes de réussite, Mike Conley a enfin trouvé son flow contre les Clippers. Preuve de cette confiance retrouvée, Snyder appelle un jeu spécialement dédié pour son meneur, une feinte de simple Pick & Roll sur l’aile se transforme en un clin d’oeil en un écran loin du ballon pour du catch & shoot à 3pts.

Après avoir passé deux ans avec Ricky Rubio, Snyder va enfin pouvoir garnir le playbook de systèmes libérant des shoots à son meneur de jeu.

 

Points au panier, points bien gagnés.

Comme l’an passé, il faudra compter sur la second unit de Denver, et plus particulièrement le duo Morris/Plumlee. Ici, Mike Malone utilise son duo pour forcer un switch et obtenir un mismatch que le petit nouveau Jerami Grant s’empresse de punir.

 

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