Pas de « Dame Time » à Los Angeles, Patrick Beverley clutch en défense : « Il n’a défendu sur moi que sur 3 ou 4 possessions »
Tenu à 37.5% aux tirs dans un dernier quart-temps décisif remporté 37-25 par les Clippers, les Trail Blazers se sont inclinés 107-107 au Staples Center jeudi soir. Ni C.J. McCollum ni Damian Lillard, 22 points à 9/23 tous les deux, n’ont réussi à marquer le moindre point dans ces 12 dernières minutes cruciales. Los Angeles a réussi un 19-8 dans les 4 dernières minutes pour filer vers la victoire.
« On ne finit pas le boulot (l’équipe a compté jusqu’à 8 points d’avance), on ne finit pas les matchs. Ce soir on menait contre une excellente équipe à l’extérieur. Et encore une fois, en position de gagner, on n’a pas réussi. On doit continuer, s’accrocher. Les moments difficiles arrivent, c’est la saison NBA. Ce sont les équipes mentalement solides, qui restent ensemble et continuer à pousser qui finissent devant. » Damian Lillard
Portland mené d’un point à 2’20 de la fin, une séquence a bien traduit cette fin de match douloureuse pour les joueurs de Terry Stotts : 3-points face au cercle mais très lointain raté de Lillard face à Patrick Beverley, rebond offensif, Lillard drive tant bien que mal après moult dribbles pour essayer de se défaire de Beverley puis tente un floater… mais se fait contrer par le chien de garde adverse et les Clippers obtiennent une faute sur Lou Williams de l’autre côté après contre-attaque.
« Sur l’action il y a eu contact, il m’a touché entre les jambes, donc je n’ai pas été affecté par… et il n’a défendu sur moi que 3 ou 4 possessions sur tout le match. » Damian Lillard
« On sait que quand ce n’est pas ça en attaque on doit se reposer sur notre défense pour gagner les matchs, et c’est ce que nous faisons. Portland est une super équipe avec deux super stars, un big-man au poste 5, on avait un excellent plan de jeu, on a gagné ce match collectivement. Gagner en back-to-back contre une super attaque et une des meilleures équipes de l’Ouest, c’est définitivement un pas dans la bonne direction. » Patrick Beverley