Tony Parker : « C’était un moment dingue, encore irréel. Je m’en rappelle comme si c’était hier »
Tony Parker, drafté en 28ème position en 2001, n’a mis que quatre matchs à se faire une place dans le cinq majeur des Spurs. Et il se souvient encore du moment ou son coach Gregg Popovich lui a annoncé qu’il serait désormais titulaire : dans l’avion qui ramenait toute l’équipe dans le Texas après une défaite de 20 points contre Sacramento.
« C’était un moment dingue, encore irréel. Je m’en rappelle comme si c’était hier. » Tony Parker.
« Je lui ai donné le ballon et je lui ai dit : ‘il est à toi.’ Trouve comment faire et je vais t’aimer, mais aussi te démonter, les deux à la fois. » Pop
18 ans, 1250 matchs, presque 19 000 points, 6 829 passes décisives, six apparitions au All-Star Game et quatre titres plus tard, la franchise des Spurs retirera son maillot, le dixième de son histoire juste après la rencontre contre Memphis.
« Les premiers matchs, j’ai été très dur avec lui. Je lui ai fait réfléchir sur plein de choses, il avait beaucoup d’autres choses à faire… Je le mettais en défense sur le meilleur gars de l’équipe adverse dès que je pouvais. Il m’a montré qu’il avait la persévérance et le courage de faire ça, qu’il n’avait pas peur du challenge de prendre en main une équipe qui devait gagner. » Gregg Popovich.
« J’ai accompli tout ce que je voulais accomplir. J’adore ce que je fais désormais dans mon après-carrière de basketteur. C’est super. » Tony
Avec cette cérémonie, la franchise texane mettra un point final à la plus belle page de son histoire, et à une des plus belles dynasties de la NBA : les trois membres de son Big Three emblématiques (Parker, Manu Ginobili et Tim Duncan) verront en effet tous les trois leur maillot côte à côte au plafond de l’AT&T Center. Et pour l’occasion, après avoir pris la parole pour évoquer ses deux anciens coéquipiers lors des dernières années, Parker devra parler de lui.
« C’est facile de parler de quelqu’un d’autre, mais plus dur de parler de soi devant sa famille et ses amis. Ça va être rempli d’émotions, de nostalgie. » Tony Parker.