Scott Brooks : « Bradley Beal n’est pas heureux d’avoir ce bilan, et les gars en ont entendu parler depuis le début de la saison »
Plombés par la blessure (et le contrat) de John Wall, les Washington Wizards ne sont pas bons depuis le début de la saison. L’attaque n’est pas trop un problème, mais ils ont tellement de difficultés à défendre que même marquer 150 points sans avoir besoin de prolongation ne leur permet pas de l’emporter, comme face à Houston par exemple. Cette nuit, ils se sont arrêtés à 137, mais comme ils ont réussi à empêcher Karl-Anthony Towns et ses coéquipiers de faire comme chez eux, ils ont réussi à s’imposer (137 à 116). Et même s’ils n’affichent qu’un bilan de trois victoires pour sept défaites, le coach Scott Brooks essaie de trouver du positif.
« Un autre match où on progresse, j’essaie de me concentrer là-dessus. » Scott Brooks.
Bon, si les Wizards ont réussi à s’imposer c’est aussi en grande partie parce que leur star Bradley Beal a totalement pris feu. Il a rentré 15 de ses 22 tirs et a marqué 40 points pour le deuxième match consécutif, en plus de 10 passes décisives.
« Ce gars n’arrêtent pas de bosser. Il se donne à fond chaque soir et j’adore son comportement. C’est facile de le côtoyer. Quand il est frustré, il le dit, et on veut que notre leader se comporter comme ça. Il n’est pas heureux d’avoir ce bilan, et les gars en ont entendu parler depuis le début de la saison. » Scott Brooks.
L’arrière a commencé la rencontre en distribuant le jeu, réussissant 7 passes décisives sur les 24 premières minutes, avant de revenir sur le terrain avec la volonté d’être beaucoup plus agressif, marquant 12 points consécutifs pour créer un écart dans le troisième quart.
« Je suis juste agressif. J’ai le sentiment que je suis le meilleur sur le terrain et je garde cette mentalité. Le panier donnait l’impression d’être assez large pour faire rentrer cinq ballons en même temps. J’en suis là actuellement. » Bradley Beal.
Mais cela n’empêche pas Beal de ne pas s’estimer heureux de sa performance malgré tout.
« Je me suis mis en colère contre moi-même parce que j’ai dit à Michael Longabardi (en charge de la défense ndlr) que j’allais donner le ton en défense et j’ai l’impression que je n’ai pas réussi à faire ça en première mi-temps. Et toute l’équipe a eu dû mal. Pendant la deuxième période, c’était complètement différent. On est allé sur le terrain et on a réussi des stops. Je voulais juste être agressif, aller sur le terrain et prendre les devants. C’était important de créer un écart, surtout à l’extérieur. » Bradley Beal.
L’arrière a aussi reçu le soutien de Mo Wagner, auteur de 30 points à 12/15 aux tirs et 15 rebonds. C’est la première fois de l’histoire qu’un remplaçant cumule ces statistiques tout en rentrant au moins quatre trois points.
« Je n’ai rien fait de spécial, nous nous sommes donnés en défense et oui j’ai eu de la réussite en attaque. Je devrais faire ça plus souvent parce que ça a bien marché. Oui, j’ai rentré des tirs. » Moritz Wagner.
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