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Willie Cauley-Stein : « John Calipari m’a plus ou moins averti quant aux Kings avant que je sois drafté »

Drafté en sixième position en 2015 par les Sacramento Kings, Willie Cauley-Stein n’est resté que quatre ans avant de signer aux Warriors cet été. Pour la première fois, il a rejoué contre son ancienne équipe (une grosse défaite de Golden State, qui affichait 21 points de retard à la fin de la rencontre).

« Ce sera bizarre (l’interview a eu lieu avant le match ndlr), il y a mes frères là-bas, je suis allé à la guerre avec eux pendant quatre ans. Ça sera cool de voir mes gars à nouveau, mais aussi d’être de l’autre côté, de voir à quel point c’est différent. » Willie Cauley Stein.

Pendant ses quatre saisons à Sacramento, le pivot n’a pas disputé une seule fois et les playoffs et a connu de nombreux coachs. Ce qui n’a fait que confirmer les propos de son coach en NCAA John Calipari.

« Avant que je sois drafté ici, il m’a plus ou moins averti sur cette organisation. Je suis arrivé en essayant de progresser. Chaque année, j’essayais de progresser et ça a toujours été mon approche du jeu chaque jour. » Willie Cauley-Stein.

De son côté, le pivot a gagné la réputation d’un joueur capable de poser des statistiques (10,1 points et 6,4 rebonds), mais aussi d’une irrégularité criante et problématique, notamment dans l’engagement. WCS était capable de très bien commencer les matchs avant de complètement disparaître pendant de nombreuses minutes. Ce qui ne l’a pas empêché de réclamer un gros contrat au cours de sa dernière saison là-bas, alors qu’il tournait à 11,9 points et 8,4 rebonds par match. Ce qui a poussé son agent à expliquer que son client avait besoin d’un nouveau départ. Ça tombait bien, les Kings n’avaient pas l’intention de le retenir.

« Ils ont décidé de prendre une route différente. C’était aussi bien que je change d’air et que je montre ailleurs que j’avais travaillé. C’est comme ça que mon agent et moi avons approché la chose : « Ils ne nous veulent pas ici, donc autant exporter mes talents ailleurs. » C’est comme ça que nous avons pris cette décision. » Willy Cauley-Stein.

Une décision difficile à prendre, tant il se sentait bien à Sacramento.

« C’était chez moi. J’y étais pendant quatre ans, j’ai vécu ici. Je ne partais pas pendant les vacances d’été. Je pourrais retourner dans mon quartier, aller au même endroit où j’allais tout le temps avec les mêmes gars, il n’y a que de l’amour. Je vais toujours garder une place dans mon cœur pour cette ville. Je n’ai jamais eu de la rancœur, c’était une décision basée sur du business de leur côté, donc j’ai dû en prendre une du mien. » Willie Cauley-Stein.

De leur côté, les Kings ont proposé leur qualifying offer au joueur, ce qui leur permettait de s’aligner sur toutes les offres que pouvaient faire les autres franchises. Un move que n’a pas franchement apprécié le pivot.

« J’ai l’impression que ça a ruiné mes opportunités. Les gens ne savaient pas qu’ils ne me voulaient pas, donc j’ai dû attendre après ça et tous les contrats étaient signés quand on est venu me voir. » Willie Cauley-Stein.

Un peu moins d’une semaine après, Cauley-Stein signait un contrat d’un an (potentiellement deux ans, si le joueur active son option sur la deuxième année) au Golden State Warriors. Un petit contrat de 2 millions la saison que les Kings n’ont pas voulu matcher. Une belle opportunité pour lui, sauf que ses performances ne sont pas vraiment convaincantes, avec 7,7 points et 6,4 rebonds par match. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir rester à San Francisco, en grande partie grâce au coach Steve Kerr.

« Il veut construire une relation avec vous. Je pense que je n’ai jamais eu une relation comme ça avec un de mes coachs. Dave Joerger et moi on s’entendait très bien, c’était cordial, mais nous n’avons jamais eu de conversations profondes sur la vie, ce genre de choses. Les premiers échanges que j’ai eus avec Kerr, c’était sur des choses qui me concernaient vraiment, et je me suis dit : « Il veut vraiment me connaitre. » » Willie Cauley-Stein.

Via NBC Sports.

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