Frank Ntilikina : « New York, les États-Unis, c’est la maison maintenant pour moi; L’ajustement n’est pas terminé »
Après 26 matchs cette saison, les moyennes en carrière aux points, interceptions et pourcentages aux tirs de Frank Ntilikina sont en hausse, mais sa production pour sa troisième année dans la ligue est encore loin de ce qu’on attend d’un 8ème choix de draft. Dans la démonstration offensive des siens 143-120 contre les Hawks mardi, le Français n’a inscrit que 3 points. Mais il s’est aussi fait remarquer avec un match à 17 points contre les 76ers en novembre, puis à 9 points, 9 passes et 6 interceptions face aux Spurs trois jours plus tard. Son match à Dallas le mois dernier est aussi resté dans les mémoires : 14 points, 6 rebonds, 4 passes, 4 interceptions, 3 contres mais aussi une tentative de poster sur son ancien coéquipier Kristaps Porzingis.
« Il défend super bien. Il shoote. Ça, ça a changé, il rentre plus de tirs. Il n’est pas aussi silencieux que vous pourriez le croire. Il blague, il chambre. » Mitchell Robinson
« La façon dont nous jouons ici est différente du reste du monde, donc il faut aussi un moment pour s’ajuster à ça. Ce n’est pas terminé. J’ai encore du travail à faire pour m’ajuster à 100% et devenir le meilleur joueur possible. Mais aujourd’hui c’est comme si tout était plus clair qu’auparavant. » Frank Ntilikina
À Mike Vorkunov pour un article de The Athletic, il a en tout cas confié avoir franchi un cap au niveau de son adaptation à sa nouvelle vie en dehors des parquets (exemple original : vous trouverez son maillot dans le restaurant Le Baratin dans West Village, c’est un habitué), et c’est forcément un point très positif pour celui qui avait débarqué à Big Apple à 19 ans.
« Tu vas au travail mais tu gères beaucoup de choses en dehors et dans ta vie de tous les jours en tant qu’étranger. Tu arrives dans un nouveau pays, tu es jeune donc tu dois t’habituer à beaucoup de choses aussi bien dans le basket que dans la vie, comme le fait de parler une autre langue 100% du temps. Maintenant j’ai le sentiment d’être bien installé. New York, les États-Unis, c’est la maison pour moi. Je me sens bien à New York. Je me sens plus à l’aise. Quand tu te sens plus à l’aise à l’extérieur tu te sens aussi plus à l’aise sur le terrain et au travail, ça va ensemble pour moi.
Mon rêve était de venir en Amérique et de gagner ma vie ici parce que tout m’intéressait ici. C’est comme un rêve devenu réalité, basket ou pas. Mais cela reste un ajustement quand tu arrives aussi jeune (19 ans). Je vivais avec ma famille, maintenant je dois vivre tout seul. Bien sûr ma famille venait m’aider, mais mes frères sont plus âgés que moi. Ils ont déjà une famille et je voulais moi aussi devenir un homme, un adulte responsable. Je dois gérer ça, ces différences dans la culture. » Frank Ntilikina
Ci-dessous l’évolution de ses stats avant et après la reprise en main de l’équipe par Mike Miller :
-Depuis le licenciement de David Fizdale : 6 matchs, 6 titularisations, 18.8 minutes par match pour 4 points (4.3 tirs tentés par match) à 34.6%, 23.1% à 3-points, 2.2 rebonds, 2.2 passes et 1.2 interception de moyenne.
-Avant le licenciement de David Fizdale : 20 matchs, 16 titularisations, 26 minutes par match pour 6.6 points (6.4 tirs tentés par match) à 39.1%, 36.5% à 3-points, 2.1 rebonds, 3.4 passes et 1.4 interception de moyenne.
http://basket-infos.com/2019/12/10/derniere-chance-voyage-nba-assistez-a-deux-affiches-de-reve-a-boston/