Manque de hype pour les Bucks ? Whatever; « On s’en fout »; « Il n’y a pas une équipe que nous ne puissions pas battre »
À nouveau favori pour le titre de MVP avec ses 30 points à 55.3% (32.5% à 3-points), 12.8 rebonds, 5.5 passes, 1.1 interception et 1 contre par match, Giannis Antetokounmpo a toutes les raisons d’avoir confiance en la version 2019-20 des Milwaukee Bucks.
« Il n’y a pas une équipe en NBA que nous ne puissions pas battre je pense. » Giannis Antetokounmpo
L’équipe (38-6) est première de la ligue devant les Lakers (34-8), n’a pas encore perdu 2 matchs d’affilée cette saison et pourrait devenir la troisième équipe de l’histoire à atteindre les 70 victoires en une saison. L’année dernière Antetokounmpo avait passé un tour de playoffs pour la première fois de sa carrière et son équipe avait retrouvé les finales de conférence Est pour la première fois en 18 ans, avant de voir sa route barrée par Kawhi Leonard et les Raptors, contre qui ils menaient pourtant 2-0.
« On ne veut pas aller trop vite en besogne. L’année dernière, on a terminé avec le meilleur bilan. On a réalisé qu’on ne pouvait pas être sacrés champion en saison régulière donc on va continuer à progresser, à jouer dur. On a toujours envie de bien jouer. Mais au final ce qui compte le plus ce sont les playoffs. Là ce sont les vrais matchs, les gars répondent présents et le fait d’avoir fait une super saison régulière ne garantit rien en playoffs. » Khris Middleton
« On ne s’est pas arrêtés du tout. On est restés humbles, on a toujours faim, et on continue à essayer de jouer un bon basket et de progresser. Jusque-là ça a fonctionné. » Giannis Antetokounmpo
Interrogé sur d’éventuels matchs de repos pour les cadres que sont Antetokounmpo, lui-même et Brook Lopez, tous en Chine l’été dernier pour la Coupe du monde, Middleton a balayé l’idée.
« Notre état d’esprit c’est de ne pas prendre des matchs de repos. On aime jouer au basket. On aime être là chaque soir. Un bleu par ci, une blessure par là, fatigués… peu importe. On veut être sur le terrain. » Khris Middleton
Et à ceux qui leur préfèrent Miami, Philadelphie ou Boston comme favoris à l’Est, ils répondent :
« On ne se préoccupe pas du tout de ça. Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent. On sait ce qu’on a dans ce vestiaire. On sait ce qu’on doit faire et ce qu’on doit accomplir. On ne s’inquiète pas plus que ça des influences extérieures, quelles qu’elles soient. Ils peuvent écrire ce qu’ils veulent, dire ce qu’ils veulent, quoi qu’il arrive rien n’est garanti. Au final, on s’en fout. » Khris Middleton
via The Atheltic