James Borrego impose aux joueurs de regarder des séries de playoffs pour « Leur montrer ce qu’est le basket physique »
Tous les joueurs NBA ont pour objectif de rester en forme et concentrés sur le basket dans l’espoir d’une reprise de la saison. Si cela semble plus motivant pour les équipes déjà qualifiées ou que se battent pour les playoffs, qu’en est-il des lottery teams ? James Borrego a avoué que les Hornets avaient « imposé » à leurs joueurs de regarder certaines séries de playoffs pour étudier le jeu et s’en inspirer, notamment le premier tour 2002 entre les Lakers et les Nuggets, une série très physique, disputée en 7 matchs, dans laquelle Kobe Bryant a évidemment pris part.
« Aujourd’hui, la culture basket est trop basée sur des actions spécifiques. Les joueurs regardent leurs highlights. Ils regardent des condensés de leurs propres minutes. Ici, il s’agit d’étudier une série entière, match par match. Que pouvons-nous apprendre ? Quels ajustements peut-on voir ? Je suis sûr que beaucoup de gars ne connaissent même pas Andrew Bynum. L’un des objectifs de tout ça et de leur montrer ce qu’est le basket ‘physique’. C’est là où nous voulons aller parfois, donc étudions ça. » James Borrego
Une bonne chose pour les jeunes selon Cody Zeller, qui compte deux participations en playoffs.
« C’est un tout autre niveau. Même au niveau de la foule. Les jeunes joueurs sont en train de comprendre l’intensité de tout ça. Les gens ont oublié à quel point Bynum était fort. C’était un monstre. » Cody Zeller
L’objectif de ces séances, qui sont ensuite débriefées, est de permettre aux jeunes de s’inspirer du jeu de grands joueurs ayant évolué à leurs postes. James Borrego révèle notamment qu’il a demandé à Devonte’ Graham d’être particulièrement attentif à la manière dont jouait Andre Miller.
« Il était tellement fort et tellement intelligent. Devonte’ et Andre sont évidemment très différents, mais je veux qu’il voie le jeu de la manière dont Andre le voyait. » James Borrego
Une idée qui a, semble-t-il, était reçue de manière positive par les joueurs, comme l’explique Caleb Martin.
« Vous connaissez ces gars, mais vous ne vous êtes jamais vraiment posé pour les regarder jouer un match complet. » Caleb Martin
Via ESPN