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Austin Rivers pense que les matchs à huis clos vont aider les Rockets

En échangeant Clint Capela lors de la trade deadline contre Robert Covington, les Houston Rockets se sont débarrassés de leur pivot titulaire pour récupérer un ailier. Avec ce move, ils ont fait le choix de plonger à fond dans le small ball en titularisant PJ Tucker, 1m96, au poste 5. Une nouveauté qui n’a pas forcément été concluante avant la suspension de la saison (8 victoires et 6 défaites), mais le meneur Austin Rivers espère bien montrer à Orlando que ce système a de l’avenir.

« Je le pense vraiment. C’est évident, on est à fond dans le small ball. Comme vous pouvez le deviner, on sera sous le feu des projecteurs. La reprise de la NBA, ce sera la reprise d’un sport majeur et tout le monde nous regardera, on va s’amuser. Et c’est une chance pour nous de voir si le small ball fonctionne ou pas. On doit y croire pour que ça marche, et les gars sont prêts pour ça. Je suis vraiment excité. On va jouer petit, je vais pouvoir montrer ma vitesse, ma capacité à aller au panier, à créer pour les autres, à écarter le terrain et à rentrer des tirs, tout en défendant sur plusieurs postes. On est tous petits dans l’équipe, donc il y aura beaucoup de switchs en défense. Je vais pouvoir montrer beaucoup de mes forces. Je pense que la vitesse va nous permettre de jouer encore mieux. Si on doit jouer petit, on ne peut pas jouer lentement. Ça serait aller contre toutes nos forces. La vitesse et le mouvement de balle sont les deux choses qui peuvent vraiment embêter les équipes adverses avec notre système. On veut jouer plus vite, ce qui veut dire qu’on veut plus de passes vers l’avant. Le coach veut plus de passes vers l’avant, et qu’on dribble moins. Évidemment, nous avons James Harden dans l’effectif donc on continuera à faire ce qui lui va parce que c’est notre meilleur scoreur. Le meilleur scoreur de la NBA. Donc on doit le laisser faire ses trucs. Mais en même temps, Mike D’Antoni veut qu’on fasse bouger la balle, que des gars comme Eric Gordon ou moi on puisse plus attaquer le panier, ce qu’on sait faire. Cela permettra à Jeff Green par exemple, qui est grand et capable de dribbler, ainsi qu’à nos shooteurs, d’avoir plus de tirs, tout en rendant le boulot de James et Russell Westbrook plus facile. Évidemment, jouer plus vite permet surtout de profiter des forces de Russ puisque personne n’est meilleur que lui en NBA à ce jeu-là. Ça va nous aider de plein de manières différentes. » » Austin Rivers.

De la vitesse et du mouvement de ballons donc… Le problème, c’est que le mouvement de balle n’est pas vraiment la force d’Houston depuis quelques saisons, avec deux joueurs, James Harden et Russell Westbrook, qui monopolisent la gonfle. Mais pour Rivers, les Texans devront de toute façon s’y mettre.

« Il faut que nous ayons du mouvement de balle, surtout en playoffs. Le terrain est bouché, les fautes sont moins sifflées, le jeu, on peut être plus physique. Il n’y aura pas de fans pour influencer les arbitres. Ce sera très physique, et on pourra entendre les joueurs et les arbitres parler. Je pense que ça va nous forcer à continuer à faire ce qu’on fait déjà. On doit faire bouger la balle et jouer rapidement. »Austin Rivers.

Reste à voir comment cela va se passer en défense, où les Rockets risquent clairement de manquer de taille et de protection d’arceau. Mais pour Rivers, les Texans vont profiter d’un avantage encore inattendu il y a quelques mois.

« Je pense que le fait qu’il n’y ait pas de fans va nous aider pour la communication en défense. S’il y a un moment où le small ball peut marcher en défense, ce sera à ce moment-là. On pourra tout entendre et on n’aura pas d’excuse pour ne pas communiquer. On entendra les écrans arriver, on entendra quand il faudra switch… Les salles vont être silencieuses donc avec nos voix, on pourra faire en sorte que le small ball fonctionne en défense. On aurait aussi pu dans une salle pleine, mais le silence est très important en défense, pour la communication. » Austin Rivers.

Sixièmes de la conférence Ouest avec 40 victoires et 24 défaites, les Rockets ont été plutôt décevants cette saison. Mais ils ont encore l’occasion de bien grimper au classement, puisque le Jazz, quatrième, n’a qu’une victoire de plus qu’eux. En les dépassant, les Texans pourraient même décrocher l’avantage du terrain au premier tour des playoffs ! Ce qui ne servirait à rien selon Rivers.

« Le truc, c’est qu’il n’y a plus vraiment d’avantage du terrain, donc on s’en fout de ça maintenant. L’important dorénavant, c’est de voir contre qui on veut jouer. Pour le moment, ce serait Denver au premier tour. Je pense que la clé, c’est d’avoir la meilleure place possible pour voir contre qui vous vous en sortez le mieux. De toute façon, il faudra se taper les Clippers ou les Lakers au deuxième tour, donc ça sera un combat de chien. Ça sera dur, et on devra évidemment déjà se sortir du premier tour. L’avantage du terrain ne compte plus, donc il s’agit plus d’être dans un bon rythme. »Austin Rivers.

Attention à ne pas descendre non plus, puisque les Mavericks n’ont que deux matchs de moins que les Rockets. Totalement rattrapable si les équipes disputent bien huit matchs avant les playoffs comme attendu. Et perdre une place au classement signifierait très probablement affronter les deux ogres de la conférence Ouest, les Clippers ou les Lakers, au premier tour des playoffs.

Via The Athletic.

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