Sean Marks : « Ce n’est pas juste pour Kevin Durant de lui attribuer la responsabilité de tout ce qu’on fait »
À cause des très nombreux forfaits dans leur équipe, les Nets ont dû recruter Jamal Crawford, Michael Beasley, Tyler Johnson et le rookie Donta Hall. Ça fait beaucoup de nouveaux pour une fin de saison.
« Aujourd’hui, quelqu’un a dit en blaguant qu’on allait devoir mettre les noms des gars derrière les maillots d’entrainement parce que c’est un nouveau rsoter. Ce qui est important, c’est que tout le monde puisse créer des liens et passer du temps ensemble sur les terrains, le plus tôt possible. » Sean Marks, le General Manager des Nets.
« On était dans une situation où on avait tout simplement besoin de gars à mettre sur le terrain. On a de la chance d’avoir pu recruter deux très bons joueurs. » Joe Harris.
Beasley et Crawford pourront apporter en attaque, mais il ne faut sans doute pas s’attendre à des miracles, surtout après de longs mois sans jouer en NBA. Le premier n’a plus foulé un terrain depuis février 2019, soit plus d’un an, et le second depuis une saison. Mais le message envoyé en recrutant deux vétérans, et non des jeunes pour voir leur potentiel, est aussi important.
« On veut que ce groupe sache qu’on est ici pour gagner et pour jouer le mieux possible. » Jacque Vaughn, le coach des Nets
Cette bulle, ce sera aussi l’occasion pour Caris LeVert d’évoluer avec un joueur qu’il adulait lors de sa jeunesse.
« Quand j’étais enfant, Jamal était mon joueur préféré. Je suis arrivé à la fac de Michigan, et il a pris contact avec moi. C’est un peu un grand frère pour moi depuis. » Caris LeVert.
Peut-être même que Beasley et Crawford seront assez convaincants pour que les Nets décident de les garder la saison prochaine.
« On évalue toujours les joueurs, comment ils s’intègrent chez nous, pas seulement dans le groupe qui est là actuellement, mais aussi dans celui qui est attendu l’année prochaine, et l’année encore après. Ce processus est en cours, on est en train d’évaluer des gars en ce moment même pour cette année, mais aussi pour la free agency. » Sean Marks.
Beaucoup voient derrière la signature de Michael Beasley son très bon pote Kevin Durant.
« Je ne pense pas que ce soit juste pour Kevin Durant de lui attribuer la responsabilité de tout ce qu’on fait. Tout le monde sait que Durant et Beasley sont proches, mais ça n’a pas pesé dans notre choix. On cherchait du talent parmi les gars dispos, et Mike cochait ces cases. » Sean Marks.