Jim Boylen toujours en poste la saison prochaine ? « Ma relation avec le front office est très bonne »
Pas convaincant depuis son arrivée à la tête des Bulls en milieu de saison dernière avec ses 39 victoires pour 84 défaites, Jim Boylen est, selon certains, sur la sellette depuis les arrivées de Arturas Karnisovas et Marc Eversley à la tête du front office. Sauf que lui se voit bien sur le banc de la franchise de Chicago.
« Notre relation est très bonne. On communique chaque jour et je pense qu’ils comprennent où on en est actuellement, et où on essaie d’aller. Ils m’aident et on collabore. C’est un long processus de faire de cette équipe ce qu’elle peut être. J’aime le fait qu’on s’entende déjà bien. Ce n’est pas parfait, rien ne l’est, mais on travaille dessus. » Jim Boylen.
En arrivant à Chicago, le nouveau front office a expliqué vouloir attendre de voir comment Jim Boylen se débrouillait en coulisse avant de prendre une décision sur son avenir. Pour montrer les progrès de son groupe, Boylen espère qu’une seconde bulle, pour les huit équipes laissées sur le carreau (dont font partie les Bulls), sera organisée.
« Nous avons une équipe jeune. On avait 23 ans et demi de moyenne d’âge. Et on a eu beaucoup de blessures aussi. On doit jouer, on doit essayer de gagner. On a joué très dur toute la saison, et on veut garder cet état d’esprit pour la saison suivante. C’est dur sans compétition, et on espère qu’on pourra en avoir. » Jim Boylen.
Apparemment en froid avec certains de ses joueurs, Boylen s’est beaucoup impliqué dans le mouvement Black Lives Matter, et en a beaucoup parlé avec ses joueurs pendant la suspension de la saison. Des prises de position qui ont pu rehausser sa cote de sympathie auprès de son groupe, même si ce n’était pas forcément le but premier.
« Je pense juste qu’on doit dire la vérité, on ne peut pas cacher des choses. On a fait des erreurs et on doit les assumer. C’est une période difficile. Les choses sont dites clairement, et c’est bien. J’espère juste qu’on pourra utiliser ce moment pour être meilleurs, chacun d’entre nous. » Jim Boylen.