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Avoir la main chaude, mythe ou réalité ? L’avis de Damian Lillard

Cette nuit Damian Lillard a sorti un très gros match face aux Nuggets, une performance même unique dans l’histoire NBA avec ses 45 points à 13/21 dont 11/18 de loin et 12 passes. Jamais dans l’histoire un joueur n’avait compilé 45 points, 10 tirs à 3-pts et 10 passes. Il était chaud et justement c’est un sujet de discussion qu’il a eu avec JJ Redick avant cette performance : la théorie de la main chaude, le fait d’être dans la zone. Mythe ou réalité ?

« Oui j’y crois, car je l’ai expérimenté. La raison pour laquelle j’y crois c’est parce qu’il y a certains matchs, où je peux faire un bon match, comme notre match face à Memphis (29 points à 10/22 dont 2/9 à 3-pts), le premier match ici, j’ai eu le sentiment d’avoir fait un bon match, mais je ne dirais pas que j’étais dans la zone, tu vois ce que je veux dire. Cependant j’ai eu un passage où j’étais dans la zone, genre je scorais 50 points et ce n’était pas du tout difficile. » Lillard

Ce passage c’était fin janvier où il a enchaîné des performances à 61, 47, 50, 36, 48 et 51 points, pour des moyennes de 48.8 points à 54.8% dont un incroyable 8.2/14.3 à 3-pts (57%), 7.2 rebonds et 10.2 passes !

JJ Redick : « J’ai le sentiment que c’est avoir la main chaude (rire) »

Lillard : « Voilà ce que j’expliquais. C’est être dans la zone. Il y a des matchs où je vais peut-être mettre 5 tirs à 3-pts, mais où je me dis : ‘je ne suis pas dans la zone, j’ai juste mis 5 tirs à 3-pts.’ Mais dans des matchs je vais en mettre 8 et où je suis genre : à chaque fois que je shoote ça rentre. Et ça se répercute sur le match suivant, donc je crois vraiment en ça, c’est quelque chose de réel. »

Redick : « Je ne l’ai pas fait au niveau où tu l’as fait, de toute évidence, mais ces séries de matchs, c’est comme une expérience extracorporelle, tu ne réfléchis pas vraiment, ça devient instinctif. Et tu as le sentiment que tu ne vas pas rater. Peut-être que tu vas faire 11/20, mais ces 9 shoots, tu étais persuadé qu’ils allaient rentrer et tu les sentais bien. »

Presque n’importe quel basketteur, peu importe le niveau, a ressenti ça au moins une fois, et peu contrediront Lillard et Redick.

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