Draymond Green : « Cela ne me manque pas forcément de jouer au basket. Pas moyen que j’aille dans la seconde bulle »
Le dernier match disputa par Draymond Green remonte au 27 février, où il avait passé seulement 10 minutes sur le parquet, expulsé dans le second quart. Habitué aux playoffs puisqu’il ne les avait pas ratés depuis son arrivée en NBA, il profite de ce repos et le basket ne lui manque pas trop comme il l’a confié à TNT
« Honnêtement, cela se passe très bien. J’ai pris beaucoup de plaisir à passer du temps avec ma famille. J’ai appris à mieux connaître ma fiancée. J’ai appris à mieux connaître mes enfants. C’est génial. D’un point du vue du basket, je vais être honnête avec vous, cela ne me manque pas forcément de jouer au basket, parce que ça a été un si long run que mon corps profite de ce repos. Mais ce qui me manque c’est la compétition au haut niveau. Le playoffs basketball, jouer en finales. Ca me manque. Pouvoir affronter les meilleurs joueurs du monde. Quand vous allez en finales, tout le monde regarde, notamment les meilleurs joueurs du monde qui ne participent pas. C’est là que je prends vraiment le plus de plaisir et ça me manque. » Draymond Green
Quant à la possibilité d’une seconde bulle, qui semble abandonnée, peut-être au profit de celle d’Orlando, Green n’a pas du tout l’intention d’y participer. Voici sa réponse quand Charles Barkley lui demande si lui, Steph Curry et Klay Thompson se préparent
La seconde bulle ? C’est quoi ça ? (rire) C’est le prix de la cuvette de toilette, c’est là que vous voulez qu’on aille jouer ? (rire) Pas moyen que j’y aille. Non. Si cela se fait, je n’irai pas. Je ne ferai pas ça. Je suis totalement contre Adam Silver et tous ceux dans la ligue qui veulent mettre en place une seconde bulle. Personne ne veut voir ces équipes. Et par la même occasion, ils ne veulent pas nous voir jouer si Steph et Klay ne jouent pas non plus (rire). On parle de quoi là ? » Green
La NBA devrait cependant autoriser les équipes à s’entraîner chacune de leur côté dans les semaines qui viennent, mais c’est encore à confirmer.