Danny Green : « Ca pèse sur les gars, ils deviennent tendus, des gars se chauffent pendant les rencontres et sur les réseaux sociaux »
Cela fait désormais un mois que les franchises sont dans la bulle et forcément cet environnement coupé du monde, malgré des conditions de vie très bonnes et de nombreuses activités, pèse sur certains.
« Ca pèse au fil des jours. J’ai l’impression que tu deviens un peu claustrophobe en restant au même endroit à faire les mêmes choses chaque jour sans que cela varie. Mais c’est nécessaire pour l’objectif que nous avons, qui est de remporter un titre NBA. » JaVale McGee
Une nouvelle routine s’est installée pour tous les joueurs, entre les matchs, les entraînements, les parties de pêche, le golf.
« Dans notre habitat, nous avons nos petites habitudes au quotidien. Donc ça devient une routine. Les tests chaque jour. L’entraînement. Donc dans ce sens, nous nous sommes ajustés. Mais je pense que pour certains gars, plus longtemps ils sont loin de leur famille ou de leurs enfants, plus ça devient difficile. » Danny Green
L’absence de la famille est forcément la chose la plus compliquée pour les joueurs et FaceTime ne remplacera jamais le contact humain. Pour Danny Green cela engendre de la tension aussi entre les joueurs.
« Vous pouvez en quelque sorte voir de la tension. Vous voyez des gars qui se chauffent pendant les rencontres et sur les réseaux sociaux. Vous pouvez voir ça au quotidien, ça pèse sur les gars, ils deviennent tendus et se demandent quand ils vont pouvoir faire venir leur famille ici. Mais aussi qui peuvent-ils faire venir ? Combien de personnes ? Ils comptent les jours. » Danny Green
Il faut aussi s’adapter aux conditions de jeu bien particulières avec l’absence de public, même si la NBA a tenté de créer une atmosphère virtuelle avec des sons d’ambiance et le public virtuel
« Personnellement, je pense que je suis de plus en plus à l’aise à jouer dans une salle vide. » LeBron James
le public virtuel c’est l’occasion pour les joueurs de voir leur famille puisqu’ils ont des places réservées. Face aux Pacers, les filles de Frank Vogel étaient dans le public. Ce dernier les a saluées avant la rencontre.
« Je ne sais pas si elle a pu me voir ou pas. Évidemment mes filles ont grandi dans l’Indiana, et c’était une opportunité pour beaucoup de leurs amis là-bas à Indy de les voir. Et c’est pour cela qu’on l’a fait pour ce match. » Vogel
Via The Athletic