[Bad Boy] Luka Doncic : « L’un des meilleurs feelings ever »; Carlisle : « Il voit le jeu en 6G. Ce n’est pas de la 5G, c’est de la 6G » »
Dallas a égalisé à 2-2 dans sa série face aux Clippers dimanche soir, et avec quel scénario ! Menés de 21 points dans le 2ème quart par Kawhi & Co, les Mavs ont réussi à revenir et à prendre 12 points d’avance dans le 4ème quart-temps avant de se retrouver dos au mur en prolongation… jusqu’à un buzzer-beater de Luka Doncic à 3-points sur un step-back, pour une victoire 135-133.
« Je ne peux pas expliquer les émotions que j’ai eues à ce moment-là. Non seulement le ballon rentre, mais ensuite je vois toute l’équipe courir vers moi… C’était très spécial, l’un des meilleurs feelings que j’ai jamais eus en tant que joueur. » Luka Doncic
« Il voit le jeu en 6G. Ce n’est pas de la 5G, c’est de la 6G. C’est un niveau au-dessus de ce que la plupart des gens voient. C’est simplement un joueur très, très spécial. Ce match ce soir venait d’une autre planète […] On sait que ce gamin a un don pour le spectaculaire. C’est un performeur autant qu’un grand joueur. C’est un gars qui vit pour ces moments et qui n’a absolument aucune peur. » Rick Carlisle
« C’est ‘The Don’. C’est pour ça qu’ils l’appellent ‘Luka Magic’ man. Je n’ai rien d’autre à dire. Vous l’appelez Luka Magic, je l’appelle The Don. » Tim Hardaway Jr.
À 0/10 cette saison su des shoots pour égaliser ou passer devant dans la dernière minute en temps réglementaire ou prolongation, Doncic a signé un 3/3 (un floater, un layup et son 3-pts) dans les 60 dernières secondes de l’overtime de ce Game 4.
« Quand le shoot a quitté sa main, pour être complètement honnête, je me suis dit qu’il aurait pu prendre un meilleur tir. Mais hey man, il n’en a même pas besoin. C’est une grosse victoire sur laquelle on va devoir s’appuyer. » Trey Burke
Le bonhomme de 21 ans, pour son 4ème match de playoffs en carrière, était pourtant incertain avant la rencontre. La faute à une entorse de la cheville gauche survenue quelque 40 heures plus tôt, dans un Game 3 perdu 127-114. Autorisé à jouer par le staff médical après avoir passé la journée à enchaîner les soins, le Slovène – privé de son coéquipier Kristaps Porzingis, touché au genou – a signé une performance qui restera dans les mémoires, quelle que soit l’issue de la série : 43 points, 17 rebonds et 13 passes en 46 minutes.
« Les personnes dont vous n’entendez pas les noms en coulisses ont fait un boulot incroyable avec moi hier. On a travaillé ensemble quasiment toute la journée. Ils m’ont aidé dans tout ce dont j’avais besoin. Je n’étais évidemment pas à 100%, mais ça a été. » Luka Doncic
« Dès qu’on a vu qu’il était dans le lineup, on savait qu’on allait avoir quelque chose de spécial de sa part ce soir. » Seth Curry
« Rien n’allait l’empêcher de rester dans le match. Il n’a pas arrêté de me dire que ça allait, qu’il allait jouer les minutes dont on avait besoin qu’il joue. Je n’ai même pas essayé de le sortir avant la fin du quart-temps, ce serait parti en bagarre et je n’avais pas trop envie de ça aujourd’hui. Écoutez, on avait besoin de lui sur le terrain. On avait besoin de lui. » Rick Carlisle
« Il joue avec une passion différente. Il ne recule devant personne. Peu importe qui lui parle, il ne recule pas. Ça élève son niveau de jeu. Quand des gars lui parlent, ça élève son niveau de jeu. Ce soir, c’est ce qui s’est passé. Il élève son niveau de jeu, comme le fait une star, et on a suivi derrière. » Trey Burke, 25 points à 10/14
Pour retrouver le dernier shoot au buzzer pour gagner de la part d’un joueur auteur d’au moins 40 points dans le même match, il faut remonter à « The Shot » de Michael Jordan, en 1989 sur Craig Ehlo et les Cavs.
« C’est un bad boy, un gars dur man. Un gamer. » Rick Carlisle
via ESPN