Paul George confie souffrir de dépression dans la bulle : « J’ai parlé à un psychiatre, j’ai senti que ça a eu un effet »

Lors des Game 2, 3 et 4 Paul George a vécu un cauchemar avec 3 matchs de suite à moins de 25% aux tirs, du jamais vu en 60 ans. Son réveil était attendu et il a été brutal puisqu’il a planté 35 points à 12/18 dont 4/8 à 3-pts en 25 minutes cette nuit lors du Game 5. Après le buzzer final, en interview sur le terrain avec TNT, il a confié souffrir de dépression.

« J’étais au plus bas. C’était juste un peu tout. J’ai sous-estimé la santé mentale pour être honnête. J’étais angoissé. Une petite dépression en raison du fait d’être enfermé ici. Je n’étais pas là. J’étais ailleurs. Lors des Game 2, 3 et 4 je n’étais pas là. J’avais le sentiment de ne pas être là. Merci à toutes les personnes qui m’ont soutenu, qui ont su trouver les mots, elles m’ont grandement aidé à retrouver le moral. Je ne les remercierai jamais assez. » Paul George

En 25 minutes il a inscrit plus de points que lors des 3 dernières rencontres en combiné et il a tout simplement écrit l’histoire puisqu’il devient le premier joueur de l’histoire à inscrire au moins 35 points en playoffs en jouant moins de 25 minutes depuis 1954-55.

Après avoir shooté à 10/47 dont un 4/25 à 3-pts, méconnaissable et surtout pas dans l’état mental nécessaire pour être à la hauteur en playoffs, il a consulté un psychiatre.

« J’ai senti que j’étais dans un état d’esprit différent. J’ai parlé à un psychiatre, le psychiatre de notre équipe. J’ai senti que ça a eu un effet. Mon énergie, mon état d’esprit étaient changés. C’est tout ce dont j’avais besoin. Je suis arrivé ici et je savais quel était mon boulot. J’ai tout donné sur le terrain. Je suis prêt à aller de l’avant. » Paul George

Après le Game 4 Doc Rivers a eu une longue discussion avec son ailier, conscient que quelque chose clochait et que ce n’était pas juste un souci avec son tir.

« Ce n’est pas un environnement normal. Ça ne l’est pas. PG et moi avons discuté dans ma chambre après la rencontre. Nous avons eu une longue discussion, pas du tout au sujet du basket. Plusieurs joueurs ont eu une discussion avec lui. Les gars ont frappé à sa porte. »

Tous ses coéquipiers l’ont souteni, notamment Kawhi Leonard, ou encore Montrezl Harrell, qui a eu du mal à se remettre du décès de sa grand-mère, et a passé la journée d’hier à jouer à la console avec PG.

« Nous voulions qu’il se sorte de cette mauvaise passe. Qu’il sorte de sa chambre, qu’il joue aux jeux vidéos, qu’il y ait constamment des gars avec lui pour lui montrer que nous le soutenons. Il a fait du super boulot, il est allé sur le terrain libéré. C’est le meilleur PG que nous pouvons avoir. Nous ne voulons pas qu’il réfléchisse parce qu’il est déjà un grand joueur. Beaucoup de gens le critiquent pour son niveau de jeu, parce qu’ils savent qui il est. C’est à la fois une bénédiction et une malédiction. » Harrell