Goran Dragic : « J’ai 34 ans et je me sens incroyablement bien »
Goran Dragic a aujourd’hui 34 ans. Beaucoup pourraient imaginer qu’à cet âge-là ses performances diminuent, mais c’est plutôt tout l’inverse qui se passe. En playoffs, le meneur de jeu n’a jamais été aussi performant. Il faut dire qu’être classé 14e meilleur scoreur de la postseason avec une moyenne de 23.5, c’est plutôt énorme pour un joueur qui n’est pas le franchise player de son équipe. Puis, si vous voulez des stats, dites-vous que le Slovène a scoré au moins 20 points lors de 6 matchs consécutifs (série en cours). A Miami, dans l’histoire, seuls LeBron James et Dwyane Wade ont fait mieux dans ce type de performances.
Je ne vais pas dire que je suis dans la meilleure forme de ma carrière, mais je vais affirmer que je prends beaucoup de plaisir. C’est le principal, j’ai ce sourire sur mon visage. Je joue avec des coéquipiers fabuleux qui me soutiennent. Quand vous appréciez ce que vous faites, vous ferez toujours les choses comme il faut. J’ai 34 ans et je me sens incroyablement bien. Et mes jambes vont parfaitement ! » Goran Dragic
Dragic, pourtant habitué à un rôle de titulaire pendant toute sa carrière, a été placé en tant que 6e homme par Erik Spoelstra pendant la saison. Il avoue que redevenir titulaire pour les playoffs ne le branchait pas trop au départ.
Quand il m’a dit que j’allais être starter je me sis dit que je ne savais pas, je me sens très bien en sortant du banc. Mais je ferai ce qu’il faut. » Goran Dragic
Coach Spo à son tour vante les mérites de son meneur de jeu.
Il est l’un des joueurs les plus expérimentés et l’un des winners avec le plus de qualités dans la ligue. Le problème, c’est qu’il affiche le niveau All-Star mais personne ne s’en aperçoit parce que sur les trois dernières années, nous ne sommes allées en playoffs qu’une seule fois. » Erik Spoelstra
Cette équipe de Miami est en tout cas un exemple en termes de collectif et de performances dans ces playoffs et pour ça, ils ne peuvent que donner beaucoup de crédit à leur vétéran Goran Dragic.
Via Miami Herald