Dwyane Wade fan de Tyler Herro et surtout Bam Adebayo : « Il n’a pas de plafond »
Voilà maintenant depuis 2014 que le Heat n’a pas atteint les finales de conférence. Dwyane Wade leader de la team avec LeBron James et Chris Bosh à cette époque-là, est ravi de voir que son équipe de cœur retrouve les sommets.
Même si j’ai joué pour cette organisation, qu’on a fait des choses incroyables et que je connais bien ces gars, je suis juste un fan. Je les regarde constamment et je les coache comme s’ils pouvaient m’entendre. Je leur crie dessus comme s’ils pouvaient m’entendre et je leur écris à la fin des matchs de la même façon. J’adorerais qu’ils puissent m’entendre. Je suis juste un fan qui connaît très bien ce jeu, qui connait l’organisation, l’équipe et qui a facilement accès aux joueurs. C’est comme si j’étais le fan ultime. » Dwyane Wade
Un fan ultime qui est également le joueur le plus iconique de la franchise, ça a du poids ! Et forcément, disputer pour la première fois les playoffs sans Dwyane Wade, ça doit faire un peu bizarre du côté de Miami. Mais surtout ça doit faire bizarre pour Wade. Il a donc appris à profiter des matchs autrement qu’en performant sur le terrain et se réjouit de la construction de l’équipe élaborée de main de maître par Pat Riley.
J’ai toujours une connexion avec l’équipe, elle est toujours là et est immédiate. Je suis toujours connecté avec les joueurs, j’ai toujours des conversations drôles avec eux, je les encourage, je regarde les matchs de mon côté et je leur donne mon avis par rapport à ce que je vois. C’est chouette. Comme on me le dit depuis des années, c’est bien aussi d’être galvanisé par le succès des autres. J’ai pu prendre un peu de recul, m’asseoir et profiter du succès de ces hommes qui jouent pour l’équipe désormais. Félicitations à eux, car tous ces gars sont en train de faire quelque chose de grand que les gens de l’extérieur minimisent. Avec Tyler Herro obtenu si bas dans la draft et Kendrick Nunn, vous comprenez que certaines pièces s’assemblent mieux avec certaines que d’autres. Le titre de dirigeant de l’année doit forcément aller vers Pat Riley. » Dwyane Wade
Ce qui est compliqué quand on a autant d’impact que Wade est de donner des conseils, de rester proche, mais de ne pas devenir trop encombrant pour la team. En toute connaissance de cause, il essaie de faire au mieux.
Il y a cette limite à ne pas franchir. Il ne faut pas leur écrire tout le temps pour leur dire : ‘Je t’ai vu faire ci, je t’ai vu faire ça, tu as besoin de faire ci, tu as besoin de faire ça…’. Mais ces gars me respectent encore donc je veux leur apporter mon soutien. Des fois je veux leur donner mon analyse de ce que je vois. Je ne le fais pas tout le temps, mais je le fais suffisamment. Je sais que ça leur fait du bien de savoir ça pendant que moi, je les regarde, et que je suis fier d’eux. J’essaie de m’impliquer, quelle que soit la manière pour qu’ils obtiennent du succès. Je prends le plus grand soin à garder contact. » Dwyane Wade
Parmi tous les joueurs de Miami, le chouchou de Wade semble bel et bien être Bam Adebayo, pivot atypique, très athlétique, mais doté d’une finesse et d’une réactivité incroyable.
Il n’a pas de plafond, vraiment pas. Je ne veux pas lui en fixer parce que j’ai déjà été ce jeune gars dont les gens n’attendaient pas grand-chose, mais dont vous saviez qu’ils pourraient faire un truc. Maintenant, regardez ce que j’ai fait dans ma carrière. Bam n’a pas du tout de plafond les gars. Nous savions tous que Bam était fait pour jouer au Heat. Nous savions qu’il était dans la même lignée qu’Alonzo Mourning ou Udonis Haslem. Il a ce genre de talent, il est ce type de joueur dans sa façon d’appréhender les choses. Ce qu’il a pu accomplir dans sa 3e année en remportant le Skills Challenge en tant que big man est très fort. Puis revenir et jouer un All-Star Game l’est aussi. Il aurait même pu faire le Slam Dunk Contest s’il avait voulu. Il a la capacité de tout faire. Un jour, il deviendra un très bon shooteur extérieur. En ce moment, il devient excellent au poste, face au panier et au shoot à mi-distance. Par la suite, il va probablement améliorer sa distance et devenir un bon shooteur. » Dwyane Wade
Sauf que comme c’est le cas pour tout le monde, un autre gars ne passe pas inaperçu aux yeux de Wade : le rookie Tyler Herro.
La première fois que je l’ai rencontré, c’est quand le Heat l’a drafté. Puis quand j’ai vu comment il était habillé, je me suis dit : ‘Ok, ce gars a du swag !’ Depuis, je ne fais que l’observer, je garde un œil sur lui. Il m’a vite fait dire avec son jeu des choses comme : ‘Oh ok déjà, en tant que rookie il performe comme ça ?’ Je dois dire qu’il est unique. Ce qu’il produit vous fait obligatoirement penser des trucs du genre : ‘Mince on ne voit pas souvent des gars de 19 ou 20 ans faire des choses pareilles’. Lui, il a fait ça immédiatement. » Dwyane Wade
Pour finir, la seule chose qu’il regrette est de ne pas pouvoir assister aux matchs.
Je serais assis à côté de Chris Bosh à l’American Airlines Arena et on raconterait des conneries. »
Quoi qu’il arrive, même si Dwyane Wade est originaire de Chicago, c’est bel et bien au Miami Heat qu’il restera accroché toute sa vie : ses propos et ses comportements sont bien là pour le prouver.
Via Miami Herald
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