Nouveau comeback validé pour Miami ! Jimmy Butler : « On n’a rien eu à dire à la mi-temps, on savait déjà […] Coach Spo n’est pas entré dans le vestiaire en criant »

Vainqueur 106-101 des Celtics après avoir remonté un déficit de 17 points dans le Game 2 jeudi soir, Miami mène désormais 2-0 en finale de conférence Est. Encore un comeback. C’est devenu une habitude pour l’équipe d’Erik Spoelstra, qui a été menée d’au moins 10 points dans 4 de ses 5 dernières victoires.

Tout a basculé en faveur du Heat dans le 3ème quart-temps, remporté 37-17, avec 15 points à 7/8 de Bam Adebayo.

« Coach Spo est venu me voir dans le 3ème et m’a dit ‘J’ai besoin d’une All-Defensive team maintenant’. À partir de là, ça a démarré en défense pour moi puis mon attaque est venue naturellement, donc il faut remercier Spo. » Bam Adebayo

« Ça donnait le sentiment qu’on essayait de gagner le match en mettant des shoots. On n’a pas imposé notre volonté du tout en 1ère mi-temps. En zone ou en défense individuelle, ça ne fonctionnait pas. Ils ne nous ont pas sentis. Si tu shootes trop vite, trop souvent et que le ballon ne rentre pas, alors il faut lire le jeu et s’ajuster en fonction parce qu’ils réussissaient à obtenir des shoots faciles de par notre mauvais équilibre. C’était mieux en seconde mi-temps. Je sais que tout le monde veut parler de système, mais pour nous c’est plus dans la disposition, l’effort, et on était plus impliqués en seconde mi-temps. » Erik Spoelstra

Menée 60-47 à la pause (merci le petit 4-0 signé Goran Dragic et Jimmy Butler dans la dernière minute du 2ème quart), la franchise floridienne était devant 84-77 avant de disputer les 12 dernières minutes.

« On avait l’impression d’être mené de 30 points et en levant la tête, on a vu 13. Ça montre combien ils jouaient bien et combien on avait le sentiment que notre défense était pauvre. Après on s’est dit ok, voyons si on peut prendre le contrôle de ce match. » Erik Spoelstra

« On n’a rien eu à dire (à la mi-temps) de particulier. On savait déjà. Coach Spo n’est pas entré dans le vestiaire en criant. Il est entré et a dit ‘Hey les gars, je suis content qu’on ait regardé la vidéo, mais il n’y a rien à dire. On le sait. Vous savez. Maintenant, allons-y. Et on a décidé de se mettre à défendre. » Jimmy Butler

Boston repassé devant 94-89 à 4’25 de la fin suite à un 15-2, Jimmy Butler et Goran Dragic ont pris le relais et l’équipe a fini son match sur un 13-1. Les deux arrières ont scoré ou délivré une passe sur les 16 derniers points marqués par Miami. En première mi-temps, Boston a shooté à 58.1% et limité ses adversaires à 38.3%. En seconde mi-temps, Miami a tenu les Celtics à 37.9% et a rentré 51.2% de ses tentatives.

« Nous savons de quoi nous sommes capables, et c’est ce qu’il y a de très fun quand on est sur le terrain. On se retrouve parfois menés, mais on ne baisse jamais la tête parce qu’on sait que si on joue de la bonne manière, on se donne une chance de gagner. Donc avec ce groupe de gars, c’est toujours des sourires sur le terrain. […] Goran, Bam, Jae, Tyler, D.J. ont joué de grosses minutes. On n’a jamais lâché, tout simplement. On a commencé à défendre comme on est capable de défendre. On a été au rebond. Ça aide toujours de mettre des shoots aussi, attention, mais globalement, on n’a pas lâché. Dans cette ligue, contre cette équipe, tu dois être capable de faire des choses difficiles. On ne les faisait pas au début. On a commencé à les faire, et ça a bien tourné pour nous. » Jimmy Butler

Pour le Game 3, ce sera samedi soir.

« Ils vont revenir meilleurs, s’ajuster, mais on fera des ajustements nous aussi. Je trouve qu’on est très bons sur cette zone, car on a des gars aux longs bras qui peuvent se mettre sur les lignes de passes. On doit juste faire du meilleur boulot au rebond […] On n’a encore rien fait. On ne peut pas s’exciter de mener 2-0 parce qu’aussi positif que ce soit, ça pourrait facilement être 4-2 pour Boston. Donc on va aborder le prochain match de la même manière en sachant qu’on devra être meilleurs, et rester humbles. Ne pas s’enflammer, rester juste entre les deux, continuer à jouer au basket comme on est censé y jouer. » Jimmy Butler