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Goran Dragic : « C’est assez irréel. J’ai attendu longtemps avant d’en arriver là »

Et voilà, le Miami Heat est en finale NBA pour la première fois depuis 2014 et le départ de LeBron James à Cleveland. Aujourd’hui l’équipe est bien différente, elle se compose de moins de stars, mais possède un cœur et une envie inégalables. Au centre de cet effectif, le vétéran Goran Dragic qui pour la première fois de sa carrière, à 34 ans, atteint ce stade de la compétition. Le meneur de jeu est ravi du collectif de son équipe dans laquelle tous les membres peuvent compter les uns sur les autres et où chaque soir, un nouvel élément pourra briller.

Nous avons une super alchimie sur et en dehors du terrain. Nous aimons jouer ensemble et tout le monde peut contribuer. Jamais avant de commencer un match nous ne savons qui va être le meilleur scoreur. Nous avons plein de bons joueurs qui ne sont pas apeurés par les grands moments. C’est juste fun de jouer avec ces gars. » Goran Dragic

Forcément, le meneur de jeu a un sentiment de devoir accompli lui qui, quand il a été recruté avait reçu la promesse de Pat Riley qu’il aurait l’occasion d’aller en finale et de concourir pour un titre. Ceci dit attention à ne pas trop se réjouir tout de suite, car tout reste encore à faire dans cette bulle.

C’est assez irréel, je suis rempli d’émotions. Je suis heureux. J’ai attendu longtemps avant d’en arriver là et après 11 ou 12 ans j’y suis. Tout le crédit revient au groupe, qui y a toujours cru. J’ai vécu beaucoup de choses pendant ces cinq années ici, des hauts et des bas, et je suis juste heureux de vivre à ce moment important. J’ai vraiment hâte de disputer les finales. » Goran Dragic

Quoi qu’il arrive, le Slovène pense que l’environnement particulier de la bulle représente peut-être un avantage pour les joueurs vétérans qui ont moins à voyager qu’habituellement. Cela se voit sur un Dragic qui semble plus en forme que jamais dans sa carrière.

Tout d’abord, sachez que je fais très attention à mon corps. J’ai 34 ans et j’essaie de manger de façon équilibrée. J’essaie de respecter ma routine à l’entraînement et à la salle de muscu. Ce n’est pas facile c’est sûr, mais définitivement le contexte aide. Dans cette bulle nous n’avons pas besoin de voyager. Vous n’avez pas à prendre l’avion. Je pense que ça aide beaucoup pour récupérer et ne pas avoir les jambes coupées. C’est ça la principale différence par rapport à d’habitude. » Goran Dragic

Cette situation on pourrait se dire que Dragic la connait bien. Être amené à côtoyer tous ses adversaires tous les jours peut définitivement faire penser au contexte des compétitions FIBA. Champion d’Europe avec la Slovénie en 2017, Dragic refuse pourtant d’y voir trop de similitudes.

C’est dur de comparer ça, vous savez. Quand vous jouez pour votre propre pays et vos compatriotes, c’est quelque chose qui devient personnel. Puis à l’époque nous jouions devant les fans, les salles étaient pleines, tout le monde criait. Là, c’est un sentiment différent. Cette saison dans son entièreté où je suis sorti du banc et où j’ai apprécié chaque moment en essayant de donner vie à ce groupe et en aidant comme je le pouvais, a représenté une expérience incroyable pour moi. Je suis heureux de ce que nous avons accompli, mais ce n’est pas fini. Cela représente probablement l’un des meilleurs moments de ma carrière. Je veux juste en profiter, m’imprégner de tout ça et être prêt pour la finale. » Goran Dragic

Cette finale, elle aura lieu face aux Lakers dans quelques jours. Maintenant, voyons si l’équipe si intelligemment construite par Pat Riley passera l’obstacle LeBron / AD. En attendant d’analyser tout ça, nous vous donnons rendez-vous sur la  toute dernière vidéo du 6e homme qui retrace le parcours du dirigeant légendaire, mais aussi la genèse de cette équipe du Heat 2020.

 

Via House of Highlights

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