Duncan Robinson : « Je n’étais pas titulaire au lycée, plusieurs fois j’ai été DNP et à la fac c’était pareil »
On l’apprenait hier : en 2017, Duncan Robinson qui ne croyait que peu à un avenir en NBA, avait postulé pour devenir journaliste basket. On pourrait ainsi facilement penser qu’il n’arrive pas à réaliser ce qui lui arrive désormais, lui qui s’apprête à jouer son premier match de finales ce soir. Pourtant, l’arrière reste plutôt serein.
J’y crois, je réalise ce qui m’arrive c’est sûr, mais c’est vrai que je ne peux pas dire que je m’y attendais. J’ai compris que dans une carrière, rien n’était donné et s’il y a bien un truc que j’ai appris c’est de ne pas s’attendre à quoi que ce soit. Je suis donc très reconnaissant d’être dans cette situation et honoré de différentes manières. C’est vrai que ça a un côté irréel, mais ça ne me suffit pas. Je suis excité par l’opportunité d’évoluer à ce niveau de compétition et j’espère laisser une trace sur cette série. » Duncan Robinson
Quand l’on voit que Duncan Robinson a fait sa première année de fac en 3e division de NCAA avant de débarquer à Michigan, l’évolution est flagrante. Le joueur du Heat évoque un peu son parcours.
Je n’étais pas titulaire au lycée. Plusieurs fois j’ai été DNP. A la fac c’est pareil, je n’ai pas souvent été titulaire. Alors c’est plutôt inattendu de voir que quelqu’un qui cherchait à avoir du temps de jeu à l’université ait l’opportunité d’être en NBA. Le but est d’arriver à construire cette confiance et de donner son maximum dans tous ces moments. Toutes les grandes scènes peuvent être un tremplin vers le succès si vous les appréhendez avec le bon état d’esprit. Je donne beaucoup de crédit à ma famille, aux gens dans l’ombre, à mes amis proches, et a tous ceux qui m’ont soutenu. Il n’y a pas de recette ou de formule magique. L’idée est de toujours tout donner, d’être persistant et de se montrer.
La chance qu’a eue Robinson a été d’être souvent très bien entouré que ce soit par sa famille, ses amis ou encore les coachs et professeurs qu’il a connus pendant sa scolarité. Forcément, recevoir les bons conseils, ça aide.
Le meilleur conseil que j’ai pu recevoir de ma famille ou mes amis a été de me concentrer sur le moment présent. Il y a une tendance à être obnubilé par ce qui va se passer après ou à tenter d’anticiper quelle sera la prochaine opportunité. Je pense que ce qui m’a servi davantage dans ma carrière a été d’essayer d’exceller sur ce que je faisais au moment présent, en essayant d’être la meilleure version de moi-même, quel que soit mon rôle, mon équipe ou mon école. Il faut prendre ce que vous avez sur le moment et essayer d’en tirer le maximum. » Duncan Robinson
Pour un vétéran comme Andre Iguodala, c’est très appréciable d’avoir à ses côtés des jeunes loups comme Duncan Robinson ou Tyler Herro qui menés par leur esprit de revanche, montreront les crocs tous les soirs.
Duncan Robinson vient de 3e division et ce gars, comme Tyler Herro, veut constamment prouver à tout le monde qu’il mérite d’être au niveau auquel il est aujourd’hui. Combinez ça avec la culture du Heat et vous obtenez une formule mortelle. » Andre Iguodala
Effectivement, tous les ingrédients semblent réunis. D’ailleurs pour en savoir plus sur la culture du Heat et sur la façon dont Pat Riley a élaboré cette équipe si performante en 2020, nous vous conseillons la dernière vidéo du 6e homme.
Via NBA.com