Erik Spoelstra : « On n’en a rien à foutre de ce que tout le monde pense »
Ce que le monde pense être une montagne impossible à franchir. Ce sont les mots utilisés par un journaliste lors d’une question posée à Erik Spoelstra en conférence de presse après la deuxième défaite en autant de matchs de Miami face aux Lakers en Finales NBA.
« On n’en a rien à foutre de ce que tout le monde pense. Quel que s… Et votre première question, comment était-elle formulée ? Qu’est-ce que cela nous demandera (de jouer à un niveau supérieur pour gagner malgré les absents, ndlr) ? Tout ce qui sera nécessaire, c’est aussi simple que ça. Si vous voulez à ce point quelque chose, vous trouvez des solutions pour y arriver. Notre groupe est extrêmement têtu, persistant, nous devons simplement trouver comment vaincre cet adversaire, dont nous respectons la qualité, la très grande qualité. » Erik Spoelstra
Mené 68-54 à la mi-temps, le Heat s’est bien battu au retour du vestiaire et a remporté le 3ème quart 39-35, mais n’a jamais réussi à passer le cap qui lui aurait permis de réellement inquiéter ses adversaires, vainqueurs 124-114.
« C’était bien mieux d’un point de vue compétitif. Nos gars étaient là, et si ça se termine sur 10, 12 points d’écart au final, alors on doit marquer ces 10, 12 points, ou plutôt 13, 14 points pour surmonter ça et gagner. C’est là-dessus qu’on va travailler. Mais écoutez, j’adore ces gars. J’aime la façon dont ils se battent. On doit trouver un moyen d’aller au bout. » Erik Spoelstra
Parmi les pistes à explorer pour le head coach de la franchise floridienne, le nombre de shoots à 3-points pris a été évoqué. Le meilleur marqueur de l’équipe dans le Game 2, Jimmy Butler, n’en a tenté qu’un (raté), et l’équipe a terminé à 11/27, contre 16/47 pour les Lakers.
« Il faut que je revoie le match, mais c’est effectivement une bonne remarque. On est revenus aux environs de 10 points plusieurs fois durant la seconde mi-temps, mais on s’est précipités sur certaines de ces possessions, on doit exécuter notre attaque avec un peu plus de calme pour obtenir exactement le shoot qu’on veut, et souvent ce shoot aurait probablement été un 3-points. Mais cela demande un peu plus de patience de générer plus de positions. Donc oui j’aurais aimé qu’on ait quelques positions de plus, mais nous avons eu des opportunités aux lancers-francs, dans la peinture et on s’est précipités là où on aurait pu revenir à 10, voire 4 points par la suite. » Erik Spoelstra