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Earl Watson sur le workout pre-draft de Jayson Tatum avec les Suns : « Je n’avais jamais vu quelque chose comme ça »

Au mois de mai dernier, on apprenait que Phoenix était la destination préférée de Jayson Tatum lors de la draft 2017. Sauf que Phoenix détenait le pick 4 et Boston le 3. Les Celtics ont décidé de jeter leur dévolu sur lui et adieu les rêves de Tatum. Si l’ailier s’en sort très bien depuis son arrivée dans la Massachusetts, c’est beaucoup moins le cas des Suns, qui, malgré une performance parfaite dans la bulle, n’ont pas fait les playoffs depuis 2010. Quand on voit que cela fait 4 ans de suite qu’ils ont un choix dans le top 6 de la draft (même si le pick de 2019 a fini entre les mains des Wolves), c’est assez inquiétant. Earl Watson ancien coach des Suns, explique à quel point il semblait hypé par le jeune joueur qui s’apprêtait à sortir de Duke.

Jayson Tatum. J’étais à son workout avant la draft en tant que head coach. Je n’avais jamais vu quelque chose comme ça. Nous arrivons à la salle, il s’échauffe avec quelques dribbles puis on s’assoit et il se met dans le corner. Il a rentré 40 3-points depuis le corner. Il n’a pas raté le premier et il en a mis 40 de suite. Boum, boum, boum, boum, boum. Mon esprit commençait à s’éclairer et j’ai pensé aux grands shooteurs avec qui j’avais joué : Damian Lillard, Jason Kapono, Ray Allen, Wesley Person. Il est un shooteur naturel. Le propriétaire lui a demandé de stopper, de faire autre chose. Moi je voulais qu’il le laisse aller jusqu’à 100, juste pour voir combien il pouvait en mettre. Tant qu’il était chaud, il aurait pu continuer. Alors il est parti faire d’autres drills et il a montré deux ou trois enchaînements où il avait ce côté fluide, insaisissable, dévoilant qu’il avait 2 ou 3 combos différents pour chaque move. Ça m’a scotché. Un shooteur, qui a des facultés pour être un scoreur, c’est dangereux. Ce choix était évident. Si on avait pu le mettre avec Devin Booker et TJ Warren qui lui aussi est un scoreur dans la raquette, nous aurions eu un super équilibre en attaque. On n’aurait peut-être pas été bons en défense, car ils sont tous les deux jeunes, mais tout le monde aurait dû se tenir prêt à ce qu’on score 130 points par match. » Earl Watson

Visiblement, Robert Sarver, le propriétaire en question, était moins emballé. Voilà comment les Suns se sont retrouvés avec Josh Jackson qui aujourd’hui alterne entre la G-League et quelques minutes chez les Grizzlies. Là, on ne peut pas trop en vouloir aux Suns pour Tatum vu que de toute façon, il n’était plus dispo. De plus Josh Jackson paraissait réellement être un bon choix. Mais force est de constater que depuis plusieurs années les choix de la franchise de l’Arizona sont catastrophiques. Quand on voit qu’en 2016 par exemple, avec le choix numéro 4, ils ont préféré Dragan Bender (qui aujourd’hui joue en Europe) à Jamal Murray ça pose question lorsque l’on prend un peu de recul. Earl Watson regrette, car clairement, l’arrière lui avait tapé dans l’œil.

Jamal Murray n’enchaînait pas les tirs comme Tatum, mais vous pouviez voir qu’il était un super shooteur. Je l’ai vu se préparer et il faisait ça comme un pro. Je pouvais dire que c’était un mec qui allait assurer en match Je l’avais déjà vu battre Team USA en tant que gamin sous le maillot du Canada. Je suis allé lui parlé et il m’a dit des trucs surprenants : ‘Mon père m’a enseigné la méditation quand j’avais 5 ans, je le fais chaque matin de match, je le fais pendant les matchs et je peux le faire jusqu’à ce que mon cœur soit presque à l’arrêt’. Je me suis dit : ‘Comment faire pour l’avoir ?’  Il était plus mature que son âge et avait l’air si calme. Je ne suis pas surpris du succès qu’il obtient. » Earl Watson

Cette saison, les Suns auront le pick 10. Ce ne serait pas si mal cette fois-ci de dégoter une belle surprise. Pour avoir un aperçu des principaux rookies de cette cuvée, nous vous conseillons cette playlist du  6e homme qui vidéo après vidéo a déjà fait passer près d’une dizaine de prospects sous sa loupe.

Via Fubo Sports

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