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Willie Cauley-Stein va rempiler à Dallas : « Je joue pivot mais dans ma tête et dans mon corps je n’ai jamais été un pivot »

Drafté avec le 6e pick en 2015, Willie Cauley-Stein pour le moment, n’atteint pas les attentes qui étaient placées en lui au début de sa carrière. Passé par les Kings pendant 4 saisons, il a commencé la campagne 2019-20 sous le maillot des Warriors avant d’être envoyé chez les Mavs, où sous les ordres de Rick Carlisle le pivot espère enfin exploser.

C’est le jour et la nuit par rapport à ce que j’ai connu en arrivant dans la ligue d’être avec coach Carlisle. Désormais, je peux travailler sur mon jeu et apprendre sur le jeu à un autre niveau. Cela m’a fait tomber amoureux du travail sur le jeu. » Willie Cauley-Stein

Pour WCS, ce qui a nui à son début de carrière, c’est son utilisation. Beaucoup, selon lui, l’ont mis dans des situations de jeu assez old school en voulant qu’il évolue dos au panier alors qu’aujourd’hui (et notamment à Dallas avec Kristaps Porzingis) beaucoup de grands sont amenés à s’écarter.

Quand j’ai été transféré aux Mavs, je me suis vraiment retrouvé dans des situations où je devais shooter à 3-points, prendre des shoots dans le corner, me retrouver dans des situations de pick-and-pop. C’est plutôt cool parce que je travaille là-dessus depuis longtemps. Ça me permet de mieux m’intégrer au puzzle. Je dois maintenant faire en sorte d’obtenir la confiance de l’équipe dans ma capacité à shooter. Le jeu devient différent quand l’équipe sait que quand vous shootez ça va rentrer et que les coachs encouragent ça. Quand ça fonctionne comme ça, cela crée des sensations différentes. Avoir l’opportunité de présenter différentes habiletés, c’est rare pour un big man. » Willie Cauley-Stein

Bon, les discours c’est beau, mais les actes c’est bien mieux. Et à ce jour, en 13 matchs sous le maillot des Mavericks, Cauley-Stein présente des statistiques de 0 sur 1 à 3-points, c’est faible. Ceci dit, le joueur semble motivé à poursuivre en ce sens, lui qui s’il active sa player option (2.29 millions de dollars) pourra rester un an de plus à Dallas. D’ailleurs, la décision semble déjà prise pour lui.

Si ça peut vous aider à imaginer une réponse, sachez que je viens d’acheter une maison ici à Dallas. Du coup, je suis ici, je suis tranquille. » Willie Cauley-Stein

Selon lui en tout cas, son jeu a beaucoup évolué depuis mars dernier, date de son dernier match en NBA vu qu’il n’a pas participé à l’expérience de la bulle. S’il a encore du travail à effectuer, le pivot est persuadé qu’il pourra mettre ses qualités à profit dans l’équipe texane.

J’ai regardé une vidéo de moi datant d’il y a plusieurs mois et j’ai halluciné. Désormais, je peux manier le ballon, je fais ça bien, je bouge bien. Et mon shoot, je n’ai même plus besoin d’y penser. C’est comme ça que vous savez que vous avez vraiment acquis quelque chose, quand vous le faites de manière inconsciente. Je suis dans une nouvelle dynamique maintenant. Ce que je suis et ce que je pense être seront différents de ce que je devrai faire dans le jeu. Je joue pivot mais dans ma tête et dans mon corps, je n’ai jamais été un pivot. Je pense que j’ai trop travaillé dans l’optique de jouer un rôle plutôt que de vraiment jouer au basket. C’est une tâche difficile d’évoluer comme cela, parce que certaines choses que je fais naturellement vont à l’encontre de ce que vous êtes censés faire en tant que big man. Maintenant, je dois vraiment remodeler mon jeu autour des changements qui ont lieu autour du poste de pivot. Je veux évoluer avec ça et ne pas être un gars qui est désiré pour une seule chose. Je veux être capable de pratiquer le jeu qu’est le basket dans sa globalité. Je ne veux pas juste me placer sur la ligne de fond et attendre. Je veux être dans le flow de l’action, prendre des écrans, dribbler, faire des feintes, driver, faire des passes… Je veux faire les mêmes choses, mais en étant plus impliqué. » Willie Cauley-Stein

La NBA regorge de pivots qui rêvent d’être arrières. Malheureusement, malgré de beaux discours, beaucoup n’ont pas réussi et cette transformation s’est même parfois montrée très compliquée, surtout des joueurs du profil de WCS, nonchalant et à l’éthique de travail discutable. Entendre d’un intérieur qui depuis le début de sa carrière tourne à moins d’une passe décisive de moyenne par match qu’il veut jouer meneur, c’est toujours inquiétant. Voyons désormais si Cauley-Stein arrive à lever les doutes.

Via Sports Illustrated

 

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