Jamal Murray explique pourquoi Stephen Curry est le joueur le plus difficile à défendre
Invité d’Ashley Nevel, Jamal Murray s’est confié sur le joueur face à qui il avait le plus de mal à défendre et sans surprise il s’agit de Stephen Curry. Il en explique les raisons :
« C’est le joueur le plus difficile à défendre. D’une, en raison de shoot. De deux parce que vous ne savez pas ce qu’il va faire. Vous ne savez pas s’il va s’élever pour shooter, ou s’il va vous déborder en dribble, ou s’il va vous crosser 6 fois puis shooter et regarder ailleurs. Vous n’avez aucune idée de ce qu’il va faire. » Jamal Murray
Dans la bulle il y a eu quelques comparaisons justement entre Curry et l’arrière canadien des Nuggets, qui s’est transformé en torche humaine sur certaines rencontres avec 2 pointes à 50 unités et 4 matchs à au moins 40 points. Mike Malone avait tenu à balayer ces comparaisons.
« Je sais que beaucoup essaient de le comparer à Steph Curry, ils ont un parcours similaire en playoffs. Mais je pense que c’est injuste envers Steph, qui a été MVP. Je pense que c’est aussi injuste envers Jamal Murray. Laissez Steph être Steph et Jamal être Jamal. C’est fun à voir. L’an passé Jamal a eu un rôle important dans notre accession aux playoffs et au fait que nous sommes allés deux fois au Game 7. Mais lors de ces 17 matchs, c’est Jamal sous stéroïdes. Il a porté son jeu à un tout autre niveau dans tous les domaines. Ce dont je suis le plus fier je pense que c’est au niveau du leadership émotionnel qu’il apporte à notre équipe et ses performances en défense. Il n’avait jamais aussi bien joué en défense. Cela ne pouvait pas arriver à un meilleur moment.” Mike Malone
Quant à Stephen Curry, blessé la majeure partie de la saison, selon son préparateur Brandon Payne il est dans une très très grande forme.
Il parait jeune pour ses 32 ans. Il gagne toujours de la force, de la puissance, de la vitesse. Ce sont des choses que vous voyez rarement chez un gars de 32 ans. Il affine encore ses moves… Tous les athlètes n’évoluent pas à la même vitesse. Lui, non seulement sa dextérité s’améliore constamment, mais son corps se développe toujours. C’est vraiment rare pour un gars de 32 ans en NBA. Il lui en reste encore beaucoup sous le capot. Je ne dis pas ça parce que je suis son entraîneur ou son ami, je suis honnête. Si vous le voyiez en ce moment physiquement, parce que nous ne postons pas trop sur Instagram pour de bonnes raisons, vous verrez qu’il est encore plus affûté que ce qu’il a été par le passé. Il est plus costaud et il bouge avec une fluidité que nous n’avions jamais vue de sa part. Il est bien trop tôt pour parler de la fin de sa carrière. » Brandon Payne
Via Ashley Nevel