L’arrivée de Doc Rivers première étape vers la création d’une nouvelle salle à Philadelphie ?
Si Doc Rivers est critiqué pour s’être bien souvent fait remonter en playoffs (six fois il a gâché une avance de 3-1 ou de 3-2), il faut aussi lui donner du crédit pour sa capacité à remettre de l’ordre dans des équipes désorganisées. Le meilleur exemple reste la façon dont il a pris la suite aux Celtics en faisant une croix sur l’ère Paul Pierce / Antoine Walker pour gagner le titre en 2008 et participer aux finales en 2020. Si Rivers n’a pas eu les mêmes résultats aux Clippers, Andy Dolish, ancien dirigeant des Grizzlies, est persuadé de son œil extérieur que Steve Ballmer, le proprio des Clippers a fait une grosse erreur en se séparant du Doc.
Le head coach donne le ton à votre équipe. C’est pour cela que les gars comme Doc Rivers sont si bons et vous coûtent autant d’argent. Ballmer ne trouvera jamais quelqu’un de meilleur. » Andy Dolich
À Philadelphie, il y a besoin d’un leader et Doc Rivers semble l’homme de la situation. Les ambitions sont très hautes dans l’équipe de Pennsylvanie qui ne cache pas vouloir aller au bout après une saison décevante. Pour ça, il y aura également besoin d’un vrai savant, capable de faire des ajustements en playoffs et c’est peut-être là que le bât blesse chez Rivers. Désormais, le voilà prêt à se prendre en main, lui qui en assistant a recruté Dave Joerger.
J’évolue constamment. Je suis toujours à la recherche de nouveaux membres pour le coaching staff. Je pense que vous n’arrêtez jamais de mûrir que ce soit en tant que coach ou en tant qu’humain. Si vous voulez gagner, vous ne pouvez pas juste continuer à faire ce que vous avez toujours fait en croyant que vous aurez les mêmes résultats. Vous devez pouvoir vous réinventer en donnant de votre personne à l’équipe. Vous devez faire des sacrifices. » Doc Rivers
Cela semble clair. En tout cas, ce recrutement à prix d’or va dans le sens des ambitions de la franchise de Philadelphie qui commercialement est de plus en plus bankable. Les contrats signés avec les partenaires et notamment les diffuseurs TV locaux sont très lucratifs, et déjà du côté des Sixers, on évoque un potentiel déménagement en 2031 dans une salle flambant neuve une fois que l’accord avec le Wells Fargo Center touchera à sa fin. Cela ira avec les installations d’entraînements ultramodernes construites dans le New Jersey pour l’entraînement des joueurs des Sixers qui elles, ont coûté un prix record de 86 millions de dollars. Le projet de création d’une salle imaginé à Penn’s Landing (quartier qui se trouve juste aux abords du pont qui traverse le Delaware pour mener vers le New Jersey et donc aux salles d’entraînement) a d’ores et déjà été refusé et Josh Harris, le président des 76ers cherche désormais une autre location.
Selon Dolish, un titre remporté sous l’ère Doc Rivers pourrait grandement faciliter les choses, d’autant plus que le temps presse lorsque l’on sait que le délai habituel pour la construction d’une nouvelle salle est d’environ sept ans. Le nouveau tacticien arrive donc avec de fortes attentes du côté du front office des 76ers.
Via CNBC
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