Boris Diaw évoque le cas Victor Wembanyama : « Savoir garder la tête froide pendant tout ce processus »
Aujourd’hui c’est la draft NBA, et dans quelques heures Killian Hayes pourrait devenir le Français le plus haut drafté de l’histoire, mais comme il l’expliquait dans Basket Time de RMC, ce titre officieux n’a pas grande importance puisque dans 2 ou 3 ans il est fort possible que Victor Wembanyama le déloge. Il ferait déjà tourner la tête de quelques franchises NBA et on parle énormément de lui également en France puisqu’on commence à le voir évoluer avec les pros. Il a impressionné Rudy Gobert qui l’a affronté récemment, et dans Europe 1 Sport c’est Boris Diaw qui a évoqué le joueur de Nanterre.
« C’est encore un très, très jeune joueur, mais les équipes NBA commencent déjà à regarder les joueurs ces profils-là, très, très jeunes, et c’est pour cela qu’il est aujourd’hui si courtisé. C’est vraiment le profil type du basketteur. C’est un joueur qui est grand, qui a de la taille, qui est très coordonné, mais qui manque encore bien entendu d’expérience. Et ce dont on parle aujourd’hui, c’est du potentiel. Bien entendu on espère tous qu’il puisse mettre en œuvre ce potentiel pour aller au plus haut niveau, car, au vu de ses qualités, on sait qu’il en a les possibilités. Ça passe par beaucoup de travail, savoir garder la tête froide pendant tout ce processus, parce que le fait d’être courtisé aussi tôt pour un gamin, ce n’est pas forcément positif. » Boris
Comme Rudy Gobert, qui lui était en cadets région à 16 ans, Boris Diaw n’était pas autant sous le feu des projecteurs.
« Non je n’étais pas déjà aussi doué. A 16 ans c’est l’année où je suis entré à l’INSEP. C’est sur ces deux années à l’INSEP où j’ai le plus progressé, quand j’étais avec Tony Parker, Ronny Turiaf, c’est vraiment des années charnières, les prochaines vont être très importantes pour lui. » Boris
En effet, c’est désormais sans doute les années les plus importantes, mais aussi les plus difficiles qui se profilent, surtout avec une telle pancarte.
***