LaMelo Ball met les choses au clair concernant son père LaVar
Quand Lonzo Ball a débarqué en NBA en 2017, il y avait beaucoup de questions à propos du père du meneur : LaVar Ball. Le paternel n’a pas sa langue dans sa poche, et de nombreuses franchises craignaient qu’il s’immisce dans la vie du club. Une peur pas franchement infondée vu ce qu’il s’est passé aux Lakers au début de la carrière de Lonzo.
Trois ans plus tard, c’est au tour du petit frère de ce dernier, LaMelo Ball de faire son entrée dans la Grande Ligue. Sans que les mêmes interrogations soient cette fois soulevées, surement parce que LaMelo a mis les choses au clair.
« Au final, ce qui sort de sa bouche, ça lui appartient. Il est grand. Et ce qui sort de ma bouche, ça m’appartient. Parce que je suis grand également. » LaMelo Ball.
LaVar, un adulte certes, mais capable d’affirmations assez loufoques. Comme lorsqu’il avait affirmé que Lonzo Ball était meilleur que Stephen Curry ou encore qu’il aurait pu battre Michael Jordan en un contre un.
« Je l’entends toujours parler comme ça. C’est normal pour moi, vraiment. Et il a toujours été ce coach qui était sur mon dos. C’est lui qui a été le plus dur avec moi. » LaMelo Ball.
Lors de la draft, les Charlotte Hornets ont décidé d’utiliser leur troisième choix pour miser sur le meneur. En quête de talent, la franchise de Michael Jordan compte sur le jeune joueur de 19 ans pour se relancer le plus vite possible. Une mission parfois compliquée à assumer pour les rookies, mais le meneur assume que ça ne lui posera pas de problèmes.
« Avoir un frère âgé de quatre ans de plus que moi qui joue déjà en NBA, ça m’a façonné. Voir tout ça quand on est jeune… Je sais dans quoi je m’engage, j’ai déjà connu ce monde. C’est comme voir les réponses avant l’examen. » LaMelo Ball.
En plus, il a aussi évolué à l’étranger, en Lituanie et en Australie, loin de sa famille. De quoi lui donner un autre avantage par rapport à ses camarades de sa classe d’âge.
« Ça aide mentalement. Ça m’a appris à croire en moi, à voir ce que je pouvais faire. À me faire confiance. » LaMelo Ball.
Et il a en plus pu évoluer contre des adultes, ce qui lui a permis d’apprendre très vite sur le terrain. Notamment à organiser le jeu et à gérer les picks-and-rolls.
« Je regardais toujours comment les joueurs plus âgés jouaient. Quand vous êtes un gosse dans cette situation, il faut vite se mettre au niveau. Vous pouvez vous rater quelques fois, mais ça permet d’apprendre. » LaMelo Ball.
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