Tommy Sheppard : « Le nom de Deni Avdija me rappelait quelque chose… »
Le General Manager des Wizards Tommy Sheppard a sa petite routine quand il se rend à des tournois de basket pour jeunes : il arrive le plus tôt possible, se procure une liste des joueurs présents et regarde les noms et les surnoms des présents, à la recherche d’un qui lui rappellerait quelqu’un, signe que le jeune fait partie d’une lignée de basketteur. C’est comme ça que Deni Avdija a tapé dans l’œil de celui qui l’a sélectionné en neuvième position à la dernière draft. Entre son père, Zufer, basketteur pro en Serbie et en Israël dans les années 1980s et 1990s et sa mère, Sharon Artzi, une ancienne championne d’athlétisme, la famille Avdija connait les exigences du sport de haut niveau. Et leur nom a rappelé quelque chose à Tommy Sheppard quand il a posé ses yeux sur celui de Deni Avdija pour la première fois, alors que l’ailier n’avait que 16 ans.
« Ce nom, il me rappelait quelque chose. J’ai fait des recherches et je suis tombé sur quelque chose. Je ne me rappelle plus de ses lignes de stats, mais je peux vous dire ça : certains gars, ils comprennent comment jouer au basket. Et peu importe leur âge, ils ont les sensations qu’il faut. Et Deni avait ça à cet âge. » Tommy Shepard.
Ailier ou ailier fort, l’Israélien le plus haut drafté de l’histoire se distingue sur le terrain par sa vision du jeu et sa capacité à faire tourner la balle avec intelligence, en prenant les bonnes décisions. Mais surtout, il joue avec des pros depuis un moment et a montré qu’il savait garder la tête haute dans des moments compliqués et des environnements hostiles.
« Je joue depuis plus de trois ans, et j’ai joué avec beaucoup d’anciens joueurs NBA. J’ai joué en EuroLeague, la deuxième meilleure ligue du monde. Le niveau était très élevé. J’ai dû relever plein de défis, et ça a fait de moi un meilleur joueur. Je suis un compétiteur, j’aime gagner et je vais tout faire pour l’équipe. Je me donne à 100% sur le terrain. C’est quelque chose que je tiens de mes parents, pas que de mon père. Ma mère aussi est très compétitive. Je me rappelle que rentrer chez moi après des défaites, ce n’était pas facile. » Deni Avdija.
Au départ attiré par le football, il s’est vite mis au basket. Pour le plus grand bonheur de son père, qui ne l’a par contre jamais coaché, par crainte que leurs forts caractères respectifs ne les fassent se prendre la tête en continu. Par contre, il lui a appris toutes les ficelles du métier à l’entrainement.
« Il m’a élevé et m’a appris à être gentil en dehors des terrains, comment me comporter avec mes coéquipiers, comment être un pro, travailler dur et ne jamais abandonner. Il a le sang-froid, peu importe ce que je fais, les objectifs que j’atteins, il ne montre pas beaucoup d’émotions. Mais au fond de lui, je suis certain qu’il est fier de moi. » Deni Avdija.
L’Israélien de 19 ans jouait au Maccabi Tel Aviv, où il tournait à 4 points, 2,6 rebonds et 1,2 passe décisive de moyenne en Euroleague et 13 points, 6.3 rebonds et 2.7 passes en championnat.
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