Avery Bradley sur son arrivée au Heat : « Ça ne suffit pas d’aller en finale, il faut être champions NBA cette année »
Si Avery Bradley a beaucoup voyagé ces dernières saisons, sa récente signature au Heat semble le réjouir complètement.
J’ai toujours senti que si j’avais une opportunité de jouer là, ce serait le fit parfait. Alors quand l’opportunité s’est présentée, je savais que j’allais en tirer profit. Je suis excité, car je sens vraiment que c’est le fit parfait. Nous savons tous ce que cela signifie d’être un joueur de Miami. La passion et le dévouement font partie intégrante de leur culture. Je pense que notre équipe sera très bonne. Je suis enthousiasmé à l’idée d’appartenir à une telle culture. Je me suis senti désiré. » Avery Bradley
Pour accomplir cette volonté, Bradley a même été prêt à accepter un contrat de 12 millions sur deux ans, alors qu’il aurait pu probablement toucher environ 18,5 millions sur la même durée en acceptant une Mid Level Exception ailleurs. Sa défense, son esprit combatif et son adresse de loin feront forcément du bien à la franchise floridienne qu’il connait bien, lui qui a regardé tout ce qui s’est passé dans la bulle depuis son salon, décidant de ne pas y participer pour pouvoir s’occuper de son fils en mauvaise santé.
J’ai beaucoup aimé regarder jouer Bam Adebayo et Jimmy Butler. J’ai aimé le dévouement dont ils ont fait preuve pendant la bulle pour répondre à l’adversité. Tout le monde aimerait pouvoir appartenir à une équipe qui présente une telle culture, une telle atmosphère. Je pense que j’ai pu montrer la saison dernière que je suis du calibre All-Defensive. Je connais l’impact que je peux instantanément avoir dans cette équipe. J’ai déjà connu des finales de conférence même si je n’ai pas encore eu la chance de jouer une finale pour le moment. Je peux beaucoup aider ces gars d’un point de vue défensif, les aider à conclure des matchs serrés, apporter mon expérience, mon leadership et essayer d’être un leader par l’exemple chaque jour pour montrer à tous ces gars que ça ne suffit pas d’aller en finale, il faut être champions NBA cette année. » Avery Bradley
Puis, comme pour beaucoup de joueurs débarquant au Heat, évoluer sous les ordres d’Erik Spoelstra fut définitivement un facteur clé.
J’ai vu Miami jouer l’an dernier et j’ai vu à quel point Tyler Herro et Duncan Robinson avaient progressé tout au long de la saison. Pour ça, il faut donner du crédit au coaching staff. C’est un vrai cadeau de jouer pour un tel coach. Je suis donc ravi d’avoir enfin l’opportunité de jouer pour lui. » Avery Bradley
Il est vrai que l’arrière, qui aux Lakers a réalisé une très bonne saison l’an passé en étant titulaire la majeure partie du temps (8.6 points en 24.2 minutes et 36.4% à 3-points), semble tout à fait correspondre à cette culture véhiculée par Pat Riley au Miami Heat. D’ailleurs, si vous voulez en savoir davantage à propos de cette culture, nous vous conseillons cette vidéo du 6e homme.
Via Miami Herald