Draymond Green : « Quand Kevin Durant était à OKC, ça m’arrivait d’aller chez lui et on passait du temps ensemble »
Depuis la tragique disparition de Kobe Bryant, tous les joueurs y vont régulièrement de leur petite anecdote ou encore de leurs meilleurs souvenirs à son propos. Aujourd’hui, c’est au tour de Draymond Green d’être nostalgique.
On jouait les Lakers. Le coach m’a fait entrer en fin de match pour faire un stop, et je défends sur Kobe. Il est devant notre banc, il part en fadeaway ligne de fond et il rate son shoot. Moi je commence à crier ‘YEAH !’ et Kobe me lance ‘Tu n’as rien à voir là-dedans, young fella’, et j’ai gentiment rejoint le banc (rires). » Draymond Green
Si aujourd’hui l’ailier a 30 ans et qu’il lui reste encore quelques années à jouer, certains peuvent remettre en question la qualité de sa préparation physique et nul ne sait si sa forme lui permettra de tenir jusqu’à 37 ans, comme Kobe l’avait fait (mais en bossant autrement sur son corps).
Je me vois encore jouer dans 5 ans, avec au moins deux bagues de plus. C’est dingue. Mais oui ça a toujours été mon objectif, depuis le tout début. Quand quelqu’un parle de Draymond Green le basketteur, je veux que la réaction soit : ‘Oh ce gars-là, il a gagné ! C’est un winner’. Ça a toujours été l’objectif pour moi. » Draymond Green
Draymond Green a déjà trois bagues autour des doigts. Continuer à en gagner ne semble pas impossible, mais quand même difficile, déjà parce que Klay Thompson enchaîne les blessures graves, mais aussi parce que Kevin Durant, double-MVP des finales, est désormais parti vers d’autres cieux. Ceci dit, Green est capable d’être un moteur quand il s’agit de recruter des coéquipiers, et même s’il y a eu des embrouilles avec KD lors de sa dernière saison chez les Warriors, les deux hommes se fréquentaient depuis longtemps.
Je l’ai rencontré lors de mon année rookie. Je parlais à tout le monde. Je me fous de qui tu es, si j’ai quelque chose à te dire, je te le dirai. KD était l’un de ces gars qui détestait plus que tout qu’un autre lui parle mal, surtout s’il n’a pas un gros CV. Il déteste ça plus que tout. Alors je lui ai parlé comme j’ai l’habitude de le faire, mais très vite, une sorte de respect s’est développé entre nous. Nous avons commencé à construire une relation. Quand il était à OKC, ça m’arrivait d’aller chez lui et on passait du temps ensemble. Alors quand j’ai vu l’opportunité de le faire venir à Golden State, je savais qu’il était malheureux à OKC, et tout au fond de moi, je savais que oui nous avions ce qu’il lui fallait. Alors on a commencé à en discuter et à chercher des moyens de faire progresser l’équipe. Kevin Durant était une bonne solution. Et je pense encore aujourd’hui que cette team avec Kevin était imbattable. » Draymond Green
Puis Green affirme que ce n’est pas la défaite de 2016 en finale face aux Cavaliers qui a motivé les Warriors à faire venir Durant. Victoire ou défaite, les mots auraient visiblement été les mêmes.
Non, nous avons perdu en 2016 mais ce n’est pas ça. Que nous gagnions ou que nous perdions, je pense, toujours à l’année suivante. Même si nous gagnons un titre, dès le lendemain je vais réfléchir à comment aider l’équipe à progresser l’année suivante. C’est comme ça qu’est mon état d’esprit. » Draymond Green
Espérons désormais que Draymond Green ait un bon carnet d’adresses s’il veut permettre à ces Warriors de continuer à recruter pour l’avenir. Même si l’équipe en l’état est dangereuse, elle semble cependant probablement un peu courte pour espérer remporter le titre de 2021.
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