Tony Bradley : « Je suis persuadé que je peux écarter le jeu. J’ai pris trois 3-pts l’année dernière, et je les ai tous mis »
Drafté par les Lakers en 28e position en 2017 puis envoyé dans la foulée au Jazz, Tony Bradley sort d’une saison plutôt intéressante dans l’Utah, avec 4,9 points et 4,,6 rebonds de moyenne en 11 minutes par match en relais de Rudy Gobert. Transféré aux Pistons puis aux Sixers il y a quelques jours, l’intérieur de 22 ans, qui entre dans la dernière année de son contrat, compte bien profiter au maximum de cette expérience.
« Je suis un gars qui apprend. J’adore progresser et j’essaie de le faire en trouvant différents points sur lesquels travailler, surtout en défense. Venir à Philadelphie avec des gars comme Dwight Howard et Joel Embiid, c’est génial et je suis impatient de continuer à progresser en regardant ce qu’ils font, et en voyant ce que je peux apprendre d’eux. Surtout en défense. » Tony Bradley.
Comme en plus les deux intérieurs ne sont pas les plus solides physiquement, il y a des chances pour Bradley se retrouve avec pas mal de temps de jeu à un moment de la saison.
« Honnêtement, je ne connais pas grand-chose de Philadelphie. Mais quand j’ai su que j’étais tradé, j’étais très excité. Je ne pensais pas que j’allais rester ici, mais quand Doc Rivers m’a appelé, et qu’il était lui aussi excité de m’avoir, j’étais heureux. » Tony Bradley.
Depuis l’arrivée de Daryl Morey dans les bureaux des Sixers, le mot d’ordre est le suivant : rajouter du spacing pour permettre à Ben Simmons et Joel Embiid de profiter des espaces près du panier. À priori, le recrutement de Bradley ne correspond pas à cette philosophie. Mais lui est persuadé de pouvoir répondre aux attentes sur ce point.
« C’est exactement ce sur quoi j’ai bossé. Je suis persuadé que je peux écarter le jeu. J’ai pris trois trois points l’année dernière, et je les ai tous mis. Donc je pense être un stretch 5. Je pense même que je peux prendre le rebond et remonter la balle, poser quelques dribbles. Je ne dis pas d’aller jusqu’au panier adverse, mais poser un dribble pour faire une passe, ou dépasser le milieu de terrain. J’ai travaillé là-dessus : écarter le jeu, faire des picks-and-pops, ce genre de choses. » Tony Bradley.
Pour compléter leur raquette, les Sixers ont sélectionné Paul Reed avec leur 58e choix (21 ans, 2m06, 98 kilos et trois ans en NCAA pour 10,8 points et 7,5 rebonds). Là encore, pas un grand qui sait shooter apparemment. Mais celui qui a été qualifié de « super sous-estimé » par Morey est déterminé à prouver le contraire, et il a posté une vidéo sur twitter pour le montrer.
They think I can’t shoot, imma have to prove em wrong😤🤣 https://t.co/HlRPK9WPxE
— Paul Reed (@Bball_paul) November 28, 2020
Et il semble d’ailleurs motivé tout court.
« Je remercie Philly et je suis excité qu’ils aient tenté leur chance avec moi. Je suis très déterminé à prouver ce que je vaux maintenant. J’ai le sentiment que toutes les équipes qui ont décidé de ne pas me prendre vont regretter leur décision. Je suis excité d’aller à Philly et d’apprendre, de gagner mes minutes et de montrer que les autres équipes ont loupé un très bon joueur. » Paul Reed.
Paul Reed a apparemment signé un two-way contract.
Notre toute nouvelle vidéo ! Pensez à vous abonner