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Frank Vogel : « Il n’y a pas beaucoup de coachs qui aiment plus le jeu de Dennis Schröder que moi »

Même s’il jongle avec des millions et côtoie des stars à longueur de journée, Rob Pelinka, le General Manager des Lakers est comme tout le monde : il passe beaucoup de temps devant Netflix. Encore plus vu qu’à cause de la pandémie il doit passer beaucoup de temps chez lui. Et il a regardé avec beaucoup d’attention la série The Queen’s Gambit (ou le Jeu de la Reine en français), qui raconte le parcours d’une joueuse d’échecs dans un environnement très masculin. Et il y a vu une belle analogie avec son propre métier.

« La free agency, c’est un peu comme jouer une partie d’échecs en simultanée avec 29 autres équipes. Et ils sont tous des gars très intelligents, qui ont leur plan, leur échiquier, et qui vont faire des coups. De notre côté, on a imaginé plusieurs scénarios et plusieurs manières de placer nos pièces, mais on ne sait jamais exactement comment la partie va être jouée. Je pense que si vous regardez cette série sur Netflix, vous voyez bien les petits détails importants qu’il y a aux échecs, et la manière d’étudier l’échiquier. Mais vous ne savez pas avant de jouer comment une partie va se dérouler. » Rob Pelinka.

Pour la dernière free agency, Pelinka a plutôt bien joué son coup pour renforcer ce groupe des Lakers qui vient d’être titré champion. LeBron James et Anthony Davis ont signé un contrat sur le long terme.

« Ils sont nos deux piliers, nos deux capitaines, nos deux licornes. Maintenant, il faut aussi trouver de jeunes joueurs capables de gagner maintenant et aussi de reprendre le flambeau avec AD, pour grandir avec lui. » Rob Pelinka.

La franchise de Los Angeles a aussi enregistré trois belles arrivées : celle de Dennis Schröder d’abord, qui sort d’une très belle saison au Thunder (18,9 points, 3,6 rebonds et 4 passes de moyenne).

« J’aime l’intensité avec laquelle Dennis joue, son comportement. Il a ce côté compétiteur très méchant et ce n’est jamais agréable de jouer contre ce gens de gars, mais on l’adore quand il est dans notre équipe. Je suis très heureux de son arrivée. C’est un des joueurs les plus rapides de la NBA, et on était déjà très bon en contre-attaque l’année dernière. Il va rajouter ses qualités à celles qu’on a déjà dans ce domaine. Je l’ai toujours appelé la fusée, et il n’y a probablement que peu de coachs en NBA qui aiment plus son jeu que moi. » Frank Vogel, le coach des Lakers.

Ensuite, c’est Montrezl Harrell qui a décidé de quitter les Clippers pour rejoindre l’autre franchise de Los Angeles. L’intérieur, auréolé de son titre de meilleur sixième homme de l’année, va apporter sa présence offensive à l’intérieur (18,6 points et 7,1 rebonds). L’intérieur vétéran Marc Gasol a aussi annoncé son arrivée aux Lakers. Son âge va l’empêcher de peser autant qu’avant près du panier adverse, mais sa science du placement en défense sera toujours précieuse.

« Je pense que Frank Vogel et son staff ont été clairs sur le fait que l’identité de cette équipe est centrée sur la défense, sur le fait de se battre, d’être tenace. Quand vous avez des gars talentueux comme LeBron et Davis, l’attaque se gère plus ou moins toute seule. Quand on regarde les gars qu’on a ajoutés… Schröder est un pitbull en défense, Montrezl est un des gars qui joue le plus dur en NBA, il donne tout chaque soir. Et Marc Gasol a été défenseur de l’année en 2013 et c’est un des joueurs avec le plus de QI basket qui joue en NBA actuellement. Pour finir, il y a Wesley Matthews, qui a réussi à sortir du lot de côté du terrain. Je pense que construire une équipe autour d’une identité, c’est ce que le coaching staff attend de nous. Et c’est avec de la défense, du QI basket et de la gnaque qu’on fait ça. Ces qualités peuvent rester dans une franchise, parce qu’elles sont des parties naturelles de ce sport. Les joueurs vont venir et partir, mais si vous avez cette identité dans votre manière de jouer, elle va rester. » Rob Pelinka.

Bon, si Marc Gasol est un bon défenseur, il y a plus de doutes sur les trois autres : Schröder est plus concentré sur le fait de marquer des points que de ne pas se prendre, Harrell se bat, mais sa taille et son manque d’intelligence de jeu de ce côté du terrain l’empêchent d’être vraiment efficace, et Matthews a connu ses heures de gloire, mais sa blessure au talon d’Achille lui a enlevé une partie de ses qualités en défense, même s’il reste sérieux. Pas sûr donc de voir les Lakers mieux défendre que l’année passée.

Via Los Angeles Times.

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