Danny Green : « Dwight Howard et moi on va leur apporter cette culture de la gagne »
Danny Green, 33 ans, vient de faire son premier entraînement avec les Sixers suite à l’officialisation définitive de son transfert vers Philadelphie. A-t-il encore quelque chose à donner ? Selon Doc Rivers, il n’y a aucun doute.
Il m’a choqué. Je pensais qu’il n’avait pas touché un ballon depuis les finales, mais il a été incroyable aujourd’hui. Il a super bien shooté. Il lit le jeu. Il s’est rendu compte que Ben Simmons était un super athlète et il l’a trouvé sur des layups. Il a été incroyable. » Doc Rivers
Pour Danny Green qui a l’expérience des changements depuis qu’il a quitté les Spurs, cela a ressemblé avant tout à une journée habituelle au boulot.
Vu que j’ai été transféré juste après la saison, j’ai eu le temps de déménager et de trouver un endroit où m’installer, tout en apprenant à connaître un peu les autres gars. C’est nouveau pour moi et j’ai besoin d’apprendre à les connaitre davantage, mais j’ai encore le temps pour ça. Ce n’est pas comme si j’avais été transféré au milieu de la saison. Je vois ça comme quelque chose de positif. Tous ceux qui en sont au point où j’en suis dans ma carrière se rendent compte que toutes les équipes utilisent plus ou moins les mêmes choses, ce qui change c’est la terminologie, la théorie. Ce n’est pas bien différent de ce que je connais. Nous avons fait des exercices dont j’ai l’habitude. Il faut juste apprendre les uns des autres, apprendre des joueurs et de tous les gens autour de vous et apprendre les terminologies que chaque coach emploie. » Danny Green
Même s’il n’a pas encore pu avoir de longues discussions à ce propos avec l’équipe encadrante, Danny Green a déjà une idée précise du rôle qu’il pourrait avoir à Philadelphie.
Je pense qu’avec ce groupe, mon job sera encore plus important hors du terrain que sur le terrain. Je vais les aider à comprendre les petits détails qui permettent de gagner. Je vais leur enseigner des petites choses comme mieux défendre les pick-and-rolls, comment sortir des écrans, comment parler ensemble, comment être patients et comment communiquer en défense. Je pense que je peux aider tout le monde, pas juste certaines stars ou certains joueurs, mais tout le monde dans l’équipe : les arrières et les intérieurs. » Danny Green
L’arrière est désormais conscient qu’il arrive dans une équipe où le public est passionné, dur. Il l’a lui-même vécu pendant la si fameuse demi-finale de conférence 2019 lors de laquelle Green portait le maillot des Raptors.
J’ai toujours détesté jouer à Philly. Ils sont une des équipes les plus difficiles à jouer quand ils sont à domicile, notamment quand ils associaient Ben et Joel en défense, qui pouvaient également hausser le rythme en attaque. Tobias est également un très bon scoreur. C’était une plaie de les jouer, notamment avec les fans qui s’en prenaient à vous. Mais ils réussissent bien chez eux, ils s’en sortent bien et défensivement, ils étaient comme des monstres qui vous pourchassaient. Même sans Jimmy Butler, ils ont toujours la même identité, un groupe vraiment dur et qui se bat. Il faut être intelligent et se la jouer stratège quand on attaque face à eux. C’était dur de trouver des shoots ouverts et il fallait être capable de rentrer des shoots difficiles lorsqu’on les affrontait. » Danny Green
Enfin, ce qui plait à Green c’est que dans la ville de l’amour fraternel, il s’est vraiment senti désiré.
C’est incroyable de se sentir désiré, qu’ils soient venus me chercher. Je suis heureux d’être ici et je suis bien heureux qu’ils aient eu envie que je vienne. J’espère que je répondrai à leurs attentes, mais je veux qu’ils aient aussi une certaine pression. Je viens de gagner deux titres de suite, c’est leur job de m’emmener vers un troisième. S’ils échouent, c’est juste qu’ils ont déconné. Non, je plaisante. Mon job est d’aider tout le monde, les jeunes comme les plus expérimentés. Dwight Howard et moi, on va leur montrer cette atmosphère de gagnants et leur apporter cette culture de la gagne, . On va aider à construire ça. Ça ne va pas arriver du jour au lendemain, mais jour après jour, c’est un processus. J’espère qu’au moment du All-Star break, puis d’ici la fin de la saison, les gars seront prêts mentalement à assumer la suite. » Danny Green
Pas de doute, l’expérience et la sagesse de Danny Green apporteront une vraie plus-value à ces Sixers. Et vu qu’en plus, il a la réputation d’être un shooteur, il devrait vite être apprécié à Philadelphie.
Via NBC Sports