John Wall : « J’ai hâte de montrer aux gens ce avec quoi j’ai joué pendant 6, 7 ans »
Le genou, le talon, le tendon d’Achille, de l’histoire ancienne. John Wall, 30 ans, est libéré de toutes ses douleurs, et se sent à 100% depuis le mois de mars. Prudent, il a préféré faire l’impasse sur la bulle et c’est finalement sous le maillot des Rockets et non des Wizards qu’il effectuera un premier retour sur les parquets, en pré-saison à Chicago, ce soir.
« Il y aura beaucoup de nervosité et d’excitation au moment du jumpball. Mais une fois que le ballon aura touché mes mains une première fois, ce sera terminé. Après ça, on joue au basket, on cherche à prendre du plaisir et à progresser autant que possible collectivement. C’est une nouvelle aventure avec une nouvelle équipe dans une nouvelle ville pour moi. » John Wall
Depuis 8 mois donc, le meneur 5 fois All-Star, qui a longtemps joué malgré des becs de perroquet (ostéophytes, excroissances osseuses) au genou et au talon (épine calcanéenne), travaille pour revenir à son meilleur niveau.
« J’ai travaillé sur mes floaters, sur mes post-ups… En vrai les gens ne réalisent pas, et j’ai hâte de leur montrer à quoi ressemblaient mes excroissances et ce avec quoi j’ai joué pendant 6, 7 ans, parce que ce n’était pas quelque chose que je pouvais vraiment contrôler. Il y avait beaucoup de façons de poser le pied que je ne pouvais pas faire pour shooter. Il y a certains moves que je ne pouvais même pas faire tellement j’avais mal dans la jambe. Maintenant j’ai retrouvé la même explosivité des deux côtés que ce soit à gauche ou à droite, et ça rend mon jeu bien meilleur qu’avant. » John Wall
À Houston, Wall portera le n°1, après 10 années avec le 2 à Washington (il portait le 11 à Kentucky).
« Quand je rentre sur le terrain, je ne pense pas aux blessures que j’ai eues dans le passé, je pense que ça fait de moi le genre de joueur que je suis, qui revient et qui joue avec la même agressivité. Tu le vois si quelqu’un est un peu timide dans sa façon de jouer ou de revenir après une blessure. Je ne vais pas y penser, mais ceux qui y pensent, il leur faut un peu plus de temps pour redevenir eux-mêmes ou alors ils ne reviennent jamais au niveau auquel ils étaient avant. » John Wall
via NBA.com