En NBA les avis divergent concernant l’idée d’une vaccination obligatoire
Même si la NBA, depuis l’ouverture de la bulle à Disney est exemplaire dans sa gestion de la propagation du virus, Doc Rivers, le coach des 76ers ne verrait pas un vaccin du mauvais œil.
Ce n’est pas parce que j’y crois que je suis un conspirationniste. Bien sûr, vous voulez que les choses soient faites de la bonne façon. Vous espérez que tout a été fait comme il faut. Mais je n’aurais aucun problème à me faire vacciner. » Doc Rivers
D’autres joueurs comme Myles Turner notamment, qui a déjà été testé positif au COVID, ne partagent pas le même avis.
J’ai déjà les anticorps. On est testés régulièrement. Je fais tout ce qu’il faut pour faire en sorte d’être aussi sain que possible. Personnellement je pense que je ne ferai pas partie de la première vague de vaccinés. J’aimerais d’abord voir comment ça se passe. » Myles Turner
La priorité pour d’autres joueurs serait en tout cas qu’avant d’être administré aux sportifs de haut niveau, ce vaccin le soit d’abord à ceux qui en ont le plus besoin. C’est le cas entre autres, de Marc Gasol, mais aussi de Mike Malone, coach des Nuggets.
Il y a des gens qui ont plus besoin de ce vaccin que nous. Nous sommes très chanceux d’évoluer dans un environnement sain. Statistiquement le virus ne s’en prendra pas autant à un homme de 35 ans et aura moins d’effet que sur les personnes à risques qui sont plus vulnérables. Je préférerais que le vaccin soit donné en priorité à ceux qui en ont le plus besoin. Pour moi, c’est juste du bon sens. » Marc Gasol
Je me demande constamment si nous dépassons la limite ou pas. C’est un équilibre difficile à trouver, car évidemment il y a des gens qui sont au front et qui prennent des risques tous les jours. Nous, nous jouons au basket. C’est un sport que j’aime et pour lequel j’ai de la passion. Mais je veux être sûr que les gens qui en ont besoin ou le méritent seront vaccinés avant moi. » Mike Malone
Pour l’instant, aucune info n’a été publiée concernant la volonté de la NBA. DeAndre Ayton et Rick Carlisle sembleront en tout cas prêts à écouter les conseils de la ligue, même si aujourd’hui, ils ne savent pas si rendre le vaccin obligatoire est une bonne idée.
Je ne sais pas s’il faut rendre ça obligatoire. La NBA fera certainement ses propres recherches. Avec le succès qu’a eue la bulle d’Orlando, je ne pense pas que l’on puisse remettre en question leurs chiffres, car ils font des recherches poussées. Mais, personnellement moi, je prendrai le vaccin. » Rick Carlisle
Si la ligue nous impose de le faire, je n’aurai pas de souci avec ça. S’il faut le faire, nous devons le faire. Ça ne doit pas nous stopper. C’est hors de mon contrôle, mais ça m’étonnerait qu’ils nous fassent prendre quelque chose qui nous fait du mal. » DeAndre Ayton
D’autres membres de la NBA, comme Monty Williams ou Derrick Favors paraissent eux, préférer éviter de s’injecter le vaccin. Ceci dit, cela semble juste être une question de préférence et l’un comme l’autre semble faire confiance aux experts de la ligue.
En tant que père, je ne peux pas me permettre de mettre quelque chose dans mon corps qui m’empêcherait d’être le meilleur père que je peux être. Je dois donc me renseigner davantage. Mais j’ai confiance aux gens que nous avons dans la ligue. Quand ils nous donneront les informations dont nous avons besoin, s’ils conseillent de prendre le vaccin et que je suis à l’aise avec ça, je le ferai. Mais pour l’instant je n’ai pas les informations, donc c’est dur d’en parler objectivement. » Monty Williams
Je ne suis pas vraiment un gars qui se fait vacciner. J’essaie de rester le plus loin possible de toutes sortes de médicaments. Mais là-dessus, je ne peux pas avoir de réponse à l’heure actuelle. Ce qu’il se passe en ce moment, cette situation, représente un évènement grave. Donc je ne veux rien faire de travers. Mais personnellement, si je peux, je préfère rester loin de ce genre de trucs. » Derrick Favors
En tant que président de l’association des joueurs, Chris Paul a lui aussi été obligé de communiquer. Si le vaccin devenait obligatoire, CP3 semblerait au moins tenir à ce que chaque joueur puisse choisir la méthode qui lui convient le mieux pour se faire vacciner.
Nous aborderons le sujet au moment venu au sein de l’association des joueurs. Mais pour ce qui est du choix entre les différents types de vaccin, beaucoup de choses resteront personnelles. » Chris Paul
À ce jour en tout cas, tout cela semble ressembler à une situation très floue. Ce qui est positif ceci dit, c’est que même si certains sont dubitatifs, personne ne semble fermement opposé à la prise de ce vaccin. Au vu du succès qu’a eu la bulle de Disney d’un point de vue sanitaire, il est désormais difficile de ne pas faire confiance aux experts qu’a embauchés la NBA. Ce sera probablement eux qui auront le dernier mot. S’ils prennent une décision, les joueurs à priori, n’auront de toute façon pas le choix que de s’y plier. Certains semblent s’y préparer.
Via USA Today
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Perso, un peu étonné et même choqué que Basket Infos ait un avis aussi tranché sur "le vaccin" contre le COVID19. Je cite : "Ce qui est positif ceci dit, c’est que même si certains sont dubitatifs, personne ne semble fermement opposé à la prise de ce vaccin".
De une, il faut savoir de quel vaccin on parle ici, car si c'est celui de Pfizer/BioNtech alors on est plutôt sur de la thérapie génique, et donc un procédé encore jamais testé sur l'homme à grande échelle de cette façon.
De deux, on ne connaît absolument pas à l'heure actuelle les effets secondaires de cette thérapie génique.
De trois, le PDG même de Pfizer, ainsi que de nombreux chefs d'Etats préfèrent pour le moment ne pas se le faire injecter, le PDG de Pfizer trouvant même comme excuse "préférer passer son tour pour pouvoir laisser une personne à risque bénéficier de sa dose".
De quatre, il y a une chasse aux sorcières au moins en France actuellement contre les médecins doutant de l'efficacité de ce "vaccin / thérapie génique" de Pfizer. Des mecs comme Raoult, Perronne, Montagnier (pour ne citer qu'eux) subissent des attaques de leur hiérarchie comme pas possible, juste parce qu'ils donnent leur opinion et prônent pour le moment la prudence.
Et enfin de quatre, il est plutôt sain et je dirais même que c'est un signe de bonne santé mentale que de s'interroger sur ce procédé de thérapie génique que le gouvernement et les médias essaient de vanter au quotidien auprès des français. Cette hyper-communication est pour le moins étonnante vis à vis d'une épidémie qui tue 0,09 % de la population, principalement des personnes de + de 75 ans atteints d'une ou plusieurs comorbidités.
Voilà mon avis, je ne suis pas complotiste ni anti-vaccin mais il faut savoir prendre du recul et se poser deux minutes. Merci à la modération de laisser ce message tel quel.