Erik Spoelstra : « Ca nous ressemblait beaucoup plus ce soir »
Après avoir perdu leur première rencontre face au Magic, le Miami Heat s’est repris cette nuit en s’imposant face aux New Orleans Pelicans, sur le score de 111 à 98. Pour l’emporter face à Zion Williamson et ses coéquipiers, les Floridiens ont pu compter sur un grand Duncan Robinson : l’arrière/ailier a rentré six de ses huit tentatives de loin en première mi-temps, et a terminé la rencontre avec un joli 7/13, et 23 points. Dans son sillage, c’est tout le Heat qui a été performant à trois points (13/21 en première mi-temps, et 16/37 au final). Difficile dès lors pour les Pelicans de l’emporter.
« J’ai trouvé que notre attaque en général avait bien mieux fonctionné. La balle bougeait bien. Je ne dis pas que ce n’était pas le cas contre le Magic, mais je n’avais pas le sentiment que nous avions un bon rythme. » Duncan Robinson.
À voir maintenant si les hommes d’Erik Spoelstra réussiront à réitérer ce genre de performances. Mais lui n’a aucun doute.
« La majorité de nos entrainements ressemblaient à ça, avec ce mouvement de balle altruiste et des mouvements de joueurs qui l’étaient tout autant. À certains moments, je me suis même demandé si ce n’était pas notre défense le problème. C’est pour ça que c’était décevant pour nous de jouer comme on l’a fait à Orlando, ça nous ressemblait beaucoup plus ce soir. » Erik Spoelstra.
Petit point noir quand même pour le Heat : la blessure à la cheville de Jimmy Butler en première période. Déjà fragilisé et listé questionable avant la rencontre, il a posé 4 points, 6 rebonds et 5 passes décisives en 16 minutes, mais n’a pas pu participer à la deuxième mi-temps.
« C’était une décision de groupe. Il s’est blessé à Orlando et il ne bougeait pas comme il le voulait, il était tout raide. On sentait que c’était la décision la plus intelligente de ne pas forcer. » Erik Spoelstra.
Cette précaution a malgré tout failli coûter cher au Heat, puisque les Pels, qui étaient à un moment menés de 23 points, sont parvenus à revenir à 6 petites unités à 8 minutes de la fin du match. Heureusement, Avery Bradley veillait et à fait un excellent money time pour empêcher son équipe de s’incliner, avec 7 points, 2 passes et une interception dans le dernier quart (12 points, 2 rebonds, 4 passes et 2 interceptions en 28 minutes au total).
« Je n’avais pas planifié de le faire jouer autant. Ça fait presque 10 mois qu’il n’a pas joué (il n’était pas dans la bulle ndlr) et on vise le long terme. Mais il a tellement bien joué qu’on l’a laissé sur le temps. On avait beaucoup de temps morts dans ce match pour le faire souffler, et il a une très bonne condition physique. Il a gardé une belle forme et a travaillé pour trouver son rythme avec sa nouvelle équipe. Je voulais l’intégrer lentement au départ, mais ces plans ont été mis au placard pendant ce match. » Erik Spoelstra.
Du côté des Pelicans, ils ont pu compter sur les belles performances de Brandon Ingram (28 points) et Zion Williamson (32 points et 14 rebonds). Ce dernier a posé beaucoup de problèmes à ses adversaires, mais Spoelstra avait prévu le coup en alignant un une grosse raquette composée de Meyers Leonard et Bam Adebayo, pour contrer la grande taille de l’équipe des Pels.
« New Orleans est unique à cause de leur taille et de l’impact physique qu’ils mettent avec leur frontline (Steven Adams et Williamson ndlr). C’est inhabituel dans la NBA actuelle. On a juste estimé que pour ce match, c’était mieux de mettre Leonard et il a donné de bonnes minutes. Il est grand, il écarte le jeu et il a donné cinq grosses fautes. Il a blindé la raquette en défense, et a communiqué comme il en a l’habitude. » Erik Spoelstra.
Prochaine rencontre pour le Heat mercredi, contre les Bucks.
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