Vente des Wolves : le propriétaire trop gourmand ?

Au mois de juillet on apprenait que Glen Taylor, propriétaire des Minnesota Timberwolves, avait mis sa franchise sur le marché et que plusieurs groups d’acheteurs étaient intéressés. Mais les semaines passent et pour le moment la franchise n’a pas été vendue.

Taylor, 79 ans, qui a racheté les Wolves en 1994 pour 88 millions de dollars, en voulait apparemment 1.2 milliard à la base selon Sportico, alors que Forbes estimait le prix à 1.38 milliard de dollars. Puis en novembre Forbes rapportait que le prix de vente aurait bien augmenté en raison de la concurrence pour racheter la franchise. Taylor aurait en effet refusé une offre de 1.45 milliard de dollars.

Des nouvelles du dossier, rapportées par ESPN, qui explique que l’évaluation du prix de la franchise serait comprise entre 1.3 et 1.5 milliard de dollars, dettes comprises, mais que ce serait moins que ce que Taylor aimerait en tirer. Il aurait été proche d’un accord avec le groupe mené par Daniel Straus, mais au final ils n’ont pas pu se mettre d’accord.

Straus resterait le favori, mais il aurait revu son offre à la baise en raison de l’absence des fans dans les salles. Quant aux autres groupes, les offres ne seraient pas aussi bonnes.

« Je pense que Glen espérait que la valeur des franchises continuerait de monter. Mais je pense que nous sommes en train de nous rendre compte que ce n’est peut-être pas le cas actuellement. » Un propriétaire d’une franchise

Rappelons que récemment le Jazz a vendu sa franchise 1.66 milliard de dollars alors qu’avant la crise son estimation était de 1.55 milliard de dollars. C’est sans doute aussi pour ça que Taylor a revu ses attentes à la hausse.

À l’heure actuelle, Taylor continuerait à s’opposer à une vente à un groupe qui souhaiterait relocaliser la franchise, alors qu’il pourrait en obtenir plus s’il le vendait à un groupe désireux d’installer la franchise dans un plus gros marché.

Ce ne serait pas la première fois que Taylor décide finalement de ne pas vendre la franchise après l’avoir mise sur le marché.