Jimmy Butler : « Personne n’est au niveau. Ni moi ni Bam, personne »

Après une excellente saison 2019/2020, qui a vu le Heat terminer la saison régulière avec un bilan de 44 victoires et 29 défaites, et aller jusqu’en Finals, les hommes d’Erik Spoesltra ont plus de mal cette année. Pourtant, l’effectif n’a pas beaucoup bougé, puisque 13 joueurs à avoir participé à la saison dernière sont encore dans le roster. Mais le Heat n’a pour l’instant pas réussi à faire mieux que trois victoires pour quatre défaites.

« On doit trouver ce qui ne va pas, avant que ce soit trop tard. On ne veut pas se construire une habitude où on se dit : « OK, tant pis, on va gagner le prochain match. » Parce que si on fait ça, on se retrouvera huitièmes. On doit arranger ça tout de suite. » Bam Adebayo.

Le problème, c’est que le calendrier qui attend le Heat n’est pas le plus facile. Ils vont d’abord affronter les Wizards, puis les Celtics et les Sixers deux fois d’affilée lors deux quatre prochaines rencontres. Toutes à l’extérieur.

« On sait ce qu’on doit faire. Il n’y a pas d’excuse au fait de ne pas jouer dur et de ne pas finir les possessions. On ne joue pas le basket qu’on veut, on n’a pas la culture qu’on affirme avoir. Personne n’est au niveau. Ni moi ni Bam, personne. Et on doit retrouver tout ça. » Jimmy Butler.

Il y a des moments où on retrouve le Heat de l’année dernière. Comme ce troisième quart gagné 35 à 27 contre Boston il y a 2 jours, ou ce run 10-0 pour revenir à égalité à 14 secondes de la fin (pour finalement s’incliner sur un rebond offensif de Payton Pritchard…).

« Si on veut gagner, on doit jouer tout le temps comme ça. On doit se sortir de la boue en rampant, en s’accrochant, pour décrocher une victoire. Mais il faut qu’on trouve la solution très vite. » Jimmy Butler.

Parce que l’autre face de la pièce, c’est un Heat qui accusait 17 points de retard dans le deuxième quart.

« Il faut qu’on joue comme si on était désespéré, comme on l’a fait à la fin du dernier quart. C’est la base. On a commencé la rencontre à plat, ce n’est pas normal qu’on se dise « OK il est temps de jouer », seulement après qu’on perde de 17 points. On doit aller sur le terrain avec la même intensité que pendant la dernière minute. » Bam Adebayo.

Et peu importe pour les Floridiens si, à cause des blessures, ils ont changé de cinq majeur presque à chaque match.

« Peu importe qui est sur le terrain, on doit se donner à fond et faire ce qu’on est supposé faire, ce qu’on nous a demandé de faire. Peu importe qui est sur le terrain, on doit quand même protéger le rebond, se battre pour avoir la balle, la partager, défendre… Je n’ai pas l’impression qu’une lineup qui est allée sur le terrain s’est bien comportée cette saison. On ne fait pas le boulot. » Jimmy Butler.

Une constatation partagée par Duncan Robinson.

« Développer une alchimie en attaque, en particulier, mais aussi en défense, est facilité par l’habitude de jouer ensemble. Mais c’est une année particulière, il faut s’attendre à l’inattendu. On s’attend à ce que les choses changent et soient différentes dans le futur. Mais on va devoir développer notre régularité, peu importe qui est sur le terrain. » Duncan Robinson.

Via Essentially Sports et Sun Sentinel.

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