Ricky Rubio : « On n’a aucune identité »
Après l’été des Timberwolves, beaucoup d’observateurs étaient hypés par l’équipe de Minnesota. Les renforts d’Anthony Edwards et Ricky Rubio garantissaient une rotation de qualité sur le backcourt, et le duo Karl-Anthony Towns/D’Angelo Russell était censé guider la franchise. Sauf qu’il n’en est rien. Le pivot est blessé, et les Wolves sont incapables de défendre. Sur les six dernières rencontres, ils ont encaissé 127 points, 124, 130, 124 à nouveau, 123 et 135, la nuit dernière contre les Blazers. Pour six défaites.
« En ce moment, on n’a aucune identité. Il faut qu’on la trouve. Je pense que l’expérience permet de comprendre que si on continue de travailler dur, les choses finiront par aller mieux. Mais quand vous n’êtes dans la NBA que depuis deux ou trois ans, vous ne le voyez pas. Malgré tout, il faut qu’on soit meilleur, et on doit l’être maintenant. Sur les six derniers matchs, il n’y a pas grand-chose de positif à tirer. » Ricky Rubio.
Hier, Damian Lillard (39 points, 7 rebonds et 7 passes) s’est bien amusé avec la défense poreuse de Minnesota. Mais il n’a pas été le seul, puisque CJ McCollum (20 points) et Jusuf Nurkic (17 points) en ont aussi profité. Les Blazers ont même réussi à inscrire 47 points en un seul quart-temps, le deuxième.
« La volonté et les efforts doivent être-là, et ce n’est pas le cas. Notre attaque fait mal à notre défense en ce moment. Quand on rate quelques shoots, on perd notre énergie, et ça ne doit pas arriver. Quand on prend des mauvais tirs, on met notre défense dans une mauvaise position. Ça nous a tués dans ce deuxième quart-temps. On doit être meilleur, on doit progresser. » Ricky Rubio.
Un constat que ne partage pas forcément D’Angelo Russell, qui estime que le problème vient avant tout de la jeunesse de l’équipe.
« Quand vous êtes jeunes en NBA, vous n’êtes pas familier avec les schémas, les couvertures, les aides… Ça va s’améliorer avec le temps. J’ai le sentiment qu’on ne peut que progresser. » D’Angelo Russell.
Du côté du coach Ryan Saunders, on ne veut pas (encore) accabler ses joueurs.
« Les gars jouent dur. Peut-être pas sur chaque possession, et on ne dirait pas qu’ils jouent dur sur chaque possession d’ailleurs, vu les erreurs en défense, mais je ne sens pas que quelqu’un ne fait pas les efforts sur le terrain. » Ryan Saunders.
Le problème, c’est aussi que le but de cette saison était de créer une culture de la gagne chez des Wolves qui n’ont plus joué les premiers rôles depuis le départ de Kevin Garnett, il y a plus de dix ans. Et avec ces défaites qui s’enchainent, le projet prend du plomb dans l’aile.
« C’est dur si vous n’y croyez pas, mais j’y crois, et Gersson Rosas (le président des opérations basket ndlr) y croit aussi. Je comprends, les défaites, quand elles s’empilent, ça fait mal. Nous sommes tous des compétiteurs ici. Mais si vous vous concentrez sur le travail quotidien, il faut faire confiance aux efforts que vous faites au final. Ils vont finir par payer, peu importe quand. » Ryan Saunders.
Via Star Tribune et Twincities.com.
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