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Tim Duncan : « Dans ma tête c’était sûr, j’allais aller à Boston »

Aujourd’hui, quand on parle de Tim Duncan, on l’associe immédiatement aux San Antonio Spurs. Mais avant que le géant n’arrive en NBA, il y avait de fortes chances que Boston puisse le récupérer. En effet, cette année-là lors de la lottery les Celtics avaient le plus de chances de décrocher le premier choix avec 27.51% contre 21.6% aux Spurs. Boston avait également un second choix dans la lottery avec 8.8% de chances de décrocher le premier choix. Duncan s’y voyait déjà.

« Je me rappelle être assis chez mes potes en train de regarder la lottery se dérouler. Tout le monde pensait que j’allais aller à Boston. Je pensais que j’allais aller à Boston. Ils avaient deux picks dans le top 10. Ils se retrouvent avec le huitième, et il leur en reste un, on arrive dans les trois derniers. Il y avait Boston, Philly et San Antonio. Boston sort en trois, et je me rappelle me mettre debout sur la table, en regardant la télé en mode « Oh, mon Dieu, je ne vais pas à Boston ? » Dans ma tête c’était sûr, j’allais aller là-bas. Les pourcentages le disaient. J’étais debout sur la table, au milieu de ma salle à manger. Philly arrive en suite et a le deuxième pick. Je suis : « Oh merde ! » Je vais jouer avec David Robinson, c’est une blague ? C’est génial. » Je ne sais pas comment je me serais développé si j’avais été à Boston, comment ça aurait marché, ce qu’il se serait passé. Mais avec les Spurs, ça a été parfait pour moi avec Gregg Popovich et tous ces vétérans. J’ai pu apprendre d’eux et de David. Je crois que c’était Rick Pitino le coach de Boston à l’époque, et ils avaient un système complètement différent de celui des Spurs. On ne peut pas savoir. J’ai eu énormément de chance d’arriver aux Spurs et ça a très bien fonctionné. » Tim Duncan.

L’intérieur avait à l’époque fait le choix de rester quatre ans en NCAA avant de faire le grand saut. Une manière de respecter la promesse de décrocher un diplôme faite à sa mère avant qu’elle ne meure, mais aussi d’engranger une expérience dont il avait grandement besoin. Et dont les jeunes qui sortent de NCAA aujourd’hui auraient aussi besoin selon lui.

« Deux titres de l’ACC, les tournois NCAAs… C’étaient de très bonnes préparations. J’ai joué dans un très bon championnat, avec beaucoup de talent chez les gars contre qui j’ai joué. J’ai joué contre Jerry Stackhouse, Rasheed Wallace, Joe Smith… Il y avait du talent en ACC. Je manquais d’expérience à l’époque, je n’avais pas pu jouer contre de gros talents dans les Îles Vierges. J’avais besoin de tout ce temps en NCAA, de cette expérience, de jouer à ce niveau, pour être prêt pour la NBA. Mais oui, je suis d’accord. Je n’en veux pas aux jeunes de se faire de l’argent, tant mieux pour eux s’ils ont le talent, c’est le bon moment pour ça. En restant en NCAA, vous prenez le risque de vous blesser. Je comprends. Mais les gosses ne sont pas prêts quand ils arrivent actuellement. Il y a les deux, trois premières saisons en NBA et ensuite vous voyez un joueur complètement différent. C’est parce que s’ils étaient restés à l’université, ils auraient été les leaders de leur équipe, et ils auraient été prêts. Évidemment il y a toujours des gars qui sont différents, qui sortent après un an ou deux ans d’université et qui sont prêts. Il y en a toujours. Mais la plupart, ce sont des gars qui ne sont pas assez développés, et qui doivent beaucoup progresser. Des fois ils ont avec eux des personnes assez patientes, qui vont leur faire confiance assez longtemps pour qu’ils se développent, ils vont leur donner leur chance… Les Spurs font un super boulot pour faire progresser les joueurs. Il y a la G-League aussi, où on peut les envoyer et leur faire faire des allers-retours pour qu’ils prennent de l’expérience. Et ensuite quand ils sont prêts ils sont prêts ! Mais parfois, les franchises n’ont pas ce temps à investir dans des jeunes, et ils se retrouvent sur la touche. Pour moi, rester en NCAA c’était le bon choix, parce que j’avais besoin de ce temps. Qu’on compte sur moi en tant que leader, sur et en dehors des terrains. » Tim Duncan.

L’intérieur a joué 1392 matchs en NBA, pour cinq titres et des moyennes de 19 points, 10,8 rebonds et 3 passes décisives par match.

Via The Ringer.

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