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Duncan Robinson : « Il n’y avait pas vraiment de raison que je sois drafté »

Parmi les belles surprises de la saison passée, il y a le Heat Duncan Robinson, quasiment inconnu il y a encore deux ans de ça, non drafté à sa sortie de Michigan. Quand on voit sa saison réalisée la saison passée, et ses playoffs, on pourrait croire qu’il y a eu une erreur de casting lors de la draft, mais il est le premier à balayer cette idée lors d’un questions/réponses sur Reddit.

C’est facile pour les gens de dire : ‘Comment est-ce possible qu’il n’ait pas été drafté ?’ Il n’y avait pas vraiment de raison que je sois drafté en 2018. J’avais 24 ans, je n’étais même pas titulaire la plupart du temps lors de mon année senior et je tournais à 8 points par match. J’avais le sentiment d’être capable de plus et également que j’avais des qualités transposables à la NBA, mais je savais aussi pourquoi les franchises ne me sélectionneraient pas. Il y a d’autres gars qui n’ont pas été draftés dont je trouve les cas bien plus difficiles à comprendre, comme Fred VanVleet, Christian Wood, Kendrick Nunn. » Duncan Robinson

Et pour s’imposer en NBA, la clé, ça a bien sûr été sa capacité à shooter.

« Le Heat avait une vision pour moi, c’était d’essayer de me développer en un joueur du style JJ Redick, Kyle Korver, Klay Thompson, Wayne Ellington. Des joueurs qui peuvent se déplacer et utiliser les écrans pour obtenir des shoots. C’est quelque chose qu’on ne me demandait pas à la fac. Ma première année mes allers-retours en G-League m’ont aidé là-dessus. » Duncan Robinson

Quand on lui demande quel a été son état d’esprit pour réussir à gravir ainsi les échelons, il explique :

« La clé dans ma carrière a été de me convaincre que j’étais assez bon. Souvent quand tu fais un grand bond comme ça, tu as le sentiment que tu n’es pas assez bon pour t’imposer. Je ne suis pas quelqu’un qui a une confiance irrationnelle, le genre de gars que tu pourrais mettre sur n’importe quel terrain au monde et qui pourrait briller. Pour moi, développer de la confiance prend du temps. Je la tire principalement du fait de savoir que j’ai saisi des opportunités et que je suis préparé pour elles et aussi parce que les gens dans mon entourage croient en moi. » Duncan Robinson

Quant à son modèle, il confie qu’il s’agit de l’Australien du Jazz.

« Je suis un grand fan de Joe Ingles. J’ai raconté cette histoire l’an passé sur le podcast de JJ Redick, mais en fait je l’utilisais comme comparaison quand j’étais dans le processus pré-draft. J’aime la façon dont il se bat et il fait ce qu’il faut pour aider le Jazz à remporter des matchs. » Duncan Robinson

 

Via Reddit

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