Scott Brooks : « Davis Bertans retrouvera son rythme, celui où il ne loupe pas un tir pendant un mois »
L’année dernière, pour sa première du côté de Washington, Davis Bertans réussissait un superbe exercice avec 15,4 points à 43% à trois points. De quoi décrocher un gros contrat de 80 millions de dollars sur cinq ans. Sauf que depuis le début de la saison, le Letton a complètement perdu son shoot : il ne rentre plus qu’un tir sur trois, dont 32% de loin. Forcément, sa moyenne de points a chuté, et il n’inscrit plus que 10,6 pions par rencontre. Mais malgré cette méforme, son coach Scott Brooks veut continuer à le faire jouer.
« Je sais qu’on a besoin de son tir. C’est un gars compétitif, je ne vais pas l’abandonner comme ça. Je sais ce qu’il est capable de nous apporter, et il le fera. Il n’a pas réussi à être régulier pour le moment, mais il retrouvera son rythme, celui où il ne loupe pas un tir pendant un mois entier… Je suis impatient que ce soit le cas. » Scott Brooks.
Pour la défense de l’ailier fort, son début de saison a été compliqué. D’abord, il n’a pas pu participer au début du training camp à cause de soucis administratifs. Ensuite, le Covid a touché les Wizards de plein fouet, ce qui l’a fait manquer trois semaines supplémentaires de compétition. Difficile, dès lors, de trouver son rythme. Surtout quand, comme lui, on n’a pas joué depuis mars dernier. Sauf que vu qu’en plus il ne défend pas, sa présence sur le terrain n’aide clairement pas les Wizards à gagner des matchs.
« Il lui faut des minutes en match. Je l’ai fait jouer quelques minutes supplémentaires ce soir parce qu’on a besoin de lui. Ce n’est pas un gars qui finit normalement à 2/10 aux tirs. Je l’ai vu l’année dernière, je l’ai vu aux entrainements, je le vois avant les matchs. On a besoin qu’il mette des tirs, et il le fera. Je le sais. Il veut mieux jouer, mais cette défaite (contre Portland, de 11 points ndlr) n’est pas de sa faute. Le problème, ce n’était pas qu’il ne mettait pas ses tirs ou qu’il ne sortait pas sur les shooteurs. Le problème venait de tout le monde. Tout le monde a contribué à cette défaite, et il faut qu’on soit meilleur. Moi y compris. » Scott Brooks.
Et si l’ailier de 28 ans souffrait du syndrome contract year, à savoir qu’il réussissait une énorme saison pour décrocher un gros contrat, avant de s’endormir quelques années pour ressurgir quelques mois avant d’en signer un nouveau ? Ça ne serait pas le premier, mais il est trop tôt pour le dire.
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